Café
pour tout le monde
Les café racers ou pour les
puristes cafe racer semblent fasciner beaucoup de monde, nous aussi bien sur !
Nous devions donc avoir
une rubrique sur le site. Si vous faîtes une recherche sous Google, peu de
sites donnent des informations détaillées sur l'historique des café-racers.
Nous allons essayer ici d'apporter notre goutte d'eau ...
Bertrand à le courage de
commencer, merci à lui.
Le webmestre.
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CAFE
RACER
Améliorer sa moto, la rendre plus belle, originale et
performante a toujours été une préoccupation chez les motards.
Depuis le début de la
moto, divers courants se sont dessinés:
customs et hot rods américains, motos et sides "pullman" avec
chauffage et radio, et, ce qui nous intéresse ici, les motos de course. Je
devrais dire "coursifiées", puisque les motos à moteur spécifiquement
course ne sont plus homologuées.
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La dernière en date est la Seeley Condor.
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Elle témoigne de l'époque où même les voitures des
24h du Mans étaient immatriculées et se rendaient au circuit par la
route!
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Par ailleurs, ces motos étaient construites à peu
d'exemplaires et vendues très chères, ce qui explique l'échec de la Seeley, et
des Honda Dream auparavant.
L'idée de génie est venue d'
Angleterre. En effet,
les courses de club sur une foule de circuits, permettaient de courir
avec des motos dérivées de la série jusqu'à 750cc en solo, et 1000cc
en side. Chose inexistante en France.
Dans ce pays où la limitation de
vitesse a été instaurée très tôt, et où les bistrots sont fermés
dans la journée, tous les motards inscrits à un club vont donc tâter
du "short circuit", courses de quatre tours, qui se succèdent
sans temps mort, d'éliminatoire en éliminatoire, de
8 heures du matin jusque... à l'ouverture des pubs!
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Une
moto de tous les jours améliorée à cet effet, faisait l'affaire, ce qui
a entraîné une floraison d'accessoires "course adaptables".
Une autre idée de génie des anglais, a été la possibilité légale de
construire des bitzas regroupant des éléments de plusieurs marques. Cela
permettait, à assez peu de frais, non seulement pour qui avait explosé
son moteur, d'en trouver un plus fiable, ou même, de choisir dans la
production anglaise ce qui lui semblait le plus performant.
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Le plus célèbre de ces bitzas est certainement la Triton
: tenue de route Norton et fiabilité Triumph. Mais on peut citer les Tribsa,
Norbsa, Norbstar, Norvin, Trifield etc…
Il va sans dire que le soir, au pub, les conversations
allaient bon train pour vanter les mérites de tel ou tel montage!
Les constructeurs eux mêmes, fournissaient des versions
sportives destinées aux clubmen: Velocette Truxton veeline, BSA DBD34GS, Norton
650 manxman etc…
Par ailleurs, les championnats "Sénior Unlimited" et
production étaient le fief des préparateurs constructeurs professionnels, qui
n'hésitaient pas à vendre au public les accessoires et kits moteurs qui
faisaient leurs preuves en course.
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Photo Jean Bourdache
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Tout, depuis le cadre spécial jusqu'aux freins, au kit Westlake
8 soupapes, à la boite Quaife 6 vitesses, tout pouvait être monté en toute légalité
sur une moto de série.
Photo Jean Bourdache
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Il faut rappeler qu'en France, on ne peut pas modifier les
trains roulants ni le freinage, par exemple.
C'est pourquoi Gus Kuhn, Dunstall, Rickman vendaient des
motos "toutes faites" homologuées pour la France, avec lesquelles on
pouvait courir, bien évidement.
Gus Kuhn . Les Dunstall et
le Gus Kuhn vendues par ces sociétés portent sur leur carte grise le nom
du préparateur à la place de Norton. C'est d'ailleurs ce qui différencie
une vraie Gus Kuhn, par exemple, d'une Norton ré-équipée.
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Dresda Bonneville
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Seeley
construite et préparée par Gus Kuhn
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Triton à moteur Trident,
construite par Dresda
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Une Norton production-racer
La production racer de René Guili, championne de
la montagne 1975
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Rickman Photo Jean Bourdache
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Rickman
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Rickman
C'est Jacques Roca qui a construit cette
moto. Travaillant chez Bonet, l'inportateur Suzuki, Jacques roulait sur
tout ce qui pouvait ressembler à une moto: du 50 Derbi à la 750 Suzuki.
L'essai de la Rickman est là: http://perso.wanadoo.fr/bertrand.clausse/rickman_2.htm
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Les premiers rassemblements de motards à Paris se
faisaient, dans les années 60, à la brasserie Le Bouquet, non loin du départ
de la nationale 20.
On buvait le coup en admirant les motos, on papotait
Triton, Ducati, mégaphone, puis les racers partaient, par groupes d'affinités,
direction la vallée de Chevreuse, histoire de frotter un peu les pots et de
prouver que sa moto marche aussi bien qu'on a dit: "le dernier arrivé à
Dampierre paie la tournée!"
Les roule toujours, ceux qu'on appelle les cul d'acier, qui
ne goûtent pas le même humour que nous, les ont appelé péjorativement
"café racers".
G50
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Seeley XI
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Base Ducati
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Boyer D
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Dresda 500
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Mead
et Tomkinson
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Il ne faut pas oublier les autres productions à base de mécaniques
anglaises: les très belles Egli , les Ital-jet, les Indian Velocette ou Enfield
, les françaises Zerchot et PEM.
Egli Vincent
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Egli Vincent
Egli Enfield
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Venons en France, justement!
Ces belles motos performantes faisaient évidement rêver,
et, faute de pouvoir courir le dimanche, c'est sur la route, en l'absence de
limitation de vitesse, que l'on s'exprimait.
Les belles motos étant faites pour être admirées, quel
meilleur endroit qu'une terrasse de bistrot ?
Mon histoire s'arrête là, mais celle des café racers est
loin d'être terminée.
Internet fournit une mine inépuisable de photos, les équipementiers
existent toujours, la revue Café Racer a un beau papier glacé, la SR mania
fait des ravages au japon.
Je suis sûr que les conversations sont les mêmes
qu'il y a 30 ans!
J' ai une crainte: quand je vois le prix des
refabrications de freins Fontana ou Oldani, parties cycles Rickman etc…
Ne vous laissez pas débaucher par le pognon! Gardez
le "savoir faire avec des restes" Tout est une question de goût.
Préférez les bourses d'échange au magasin du coin. N'hésitez pas à
questionner les vieux motocistes qui gardent souvent des pièces racing
obsolètes au grenier!
Nos motos sont une affaire de débrouille, de copains
et d'entraide. Pourvu que ça dure !
Bertrand.
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Giacomo Agostini partant retrouver des
copains au bistro
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www.motos-anglaises.com est une coopérative Internet
dédiée à la moto classique d'outre manche, un espace de liberté où tous
apportent leur grain de sel.
Nous aimons les
motos anglaises de tradition, les pannes au bord de la route, les tâches d’huile
dans notre garage … Nous souhaitons partager nos
connaissances dans la convivialité (presque toujours), la tolérance
(obligatoire) et la bonne humeur.
webmestre@motos-anglaises.com
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