La  Tiger 100 de Jean-Luc de 1953

 

Elle tourne sans bruits moteur inquiétant ni fumée de couleur alarmante, j’envisage, dans un premier temps, un décrassage du carbu (le moteur, dans l’état actuel, a besoin de l’ouverture permanente du choke pour fonctionner et a des ratés vers 120 km/h), un changement des garnitures de frein, un changement de guidon et une remise en ordre du circuit électrique car le coupe-circuit sur la nacelle étant, actuellement, hors service.

 

Ensuite, après utilisation pendant un an ou deux, j’entamerai, si la conduite de la moto le satisfait, une restauration plus sérieuse (nettoyage complet du moteur, nouvelle peinture, conforme au gris argenté d’origine, re chromage de certaines pièces….). 

 

D’ores et déjà, sur la base des quelques dizaines de kilomètres parcourus avec cette sportive de l’époque, j’ai apprécié la douceur de la boîte de vitesse, la conduite, plus confortable que celle de ma Bonnie (sans doute liée à un centre de gravité plus bas et un cadre moins haut) et le plaisir de piloter une machine plus ancienne (près de 20 ans de différence entre mes deux Triumph !), malgré une suspension arrière minimaliste (cadre rigide avec suspension dans le moyeu de roue) et une capacité de freinage insuffisante au vu des performances du moteur.

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