Les motos anglaises d'avant 1983

Lorsque j'écris Merci de tes conseils et avis, c'est en général, pas pour la réponse que tu avais écrite avant hier.

Tu as entièrement raison sur le fait qu'il ne faut pas baisser les bras.

Mais si une certaine solidarité existe dans le monde du 2 roues, bien que... Dans le monde auto ce n'est pas tout à fait la même chose, je n'ai pas encore vu de manifs auto, comme j'ai pu en voir avec les motos, et je ne pense pas malheureusement que cela puisse se réaliser...

De toutes façons tant que nous aurons des politiques qui vivrons en dehors des réalités des gens, et malheureusement ce n'est pas près de changer...

Ayant quitté Paris depuis belle lurette et ne roulant jamais en ville ( Annecy , Genève ou autres ) et ce aussi bien avec la voiture que les deux motos je me sens vraiment " privilégié " . La Haute Savoie et Savoie régions Touristiques et de passage je ne vois pas des élus prendre des interdictions sur les grandes voies du Mont Blanc et du Mont Cenis . On va quand même pas toucher le Tourisme ! Jean Yanne haïssait les départementales , moi c'est les Nationales et les grandes villes .
Et puis à 70 balais je considère faire du rab , et c'est du au jour le jour .
Néanmoins solidaire je signe sans trop y croire , et pour ceux qui se bougent la cruche , des motards des vrais ... Par contre pour la caisse , s'ils sortent un utilitaire tout électrique qui me conviendrait je serais fortement tenté .
Il pleut , neige à 1800m .
Bon dimanche à Tous , citadins et ruraux .

Ben moi,éternel rêveur,je reste optimiste,j'oublie pas ces dernières années qu'on a fait reculer le contrôle technique.

Bien sûr il faut que les motards se mobilisent contrairement aux automobilistes qui subiront encore plus toutes ces restrictions.

Oui je sais la société a bien changé,et pas toujours dans le bon sens, mais c'est pas une raison pour oublier ou méconnaître nos combats.

Petit rappel "historique" pour les d'jeuns,entre autre :


Les années rebelles

vendredi 7 novembre 2003

Pour le gouvernement ces "braillards casqués" ne sont que quantité négligeable

La première manifestation de motards a lieu le vendredi suivant les déclarations du préfet de police le 22 septembre 1978.

Spontanément, des milliers de motards investissent la place de la Bastille, et commencent à s’étirer en cortège pour défiler sous les fenêtres des dirigeants politiques. En province, plusieurs MCP (moto-club pirate lesquels par leurs implications ont contribué à la création de la FFMC):D ) s’unissent sous des bannières explicites : "Moto liberté", "SOS Moto survie", "Moto vivante", ... Ils mettent à leur tout en place leurs premières manifestations dans plus de vingt villes à travers l’Hexagone, occasion sans précédent de mesurer l’ampleur de la mobilisation.

A chaque endroit émerge un leader, une "grande gueule" qui sert à la fois de repère pour les motards et de contact pour les agents des Renseignements Généraux...

Fin 1979, les relations entre tous les mouvements régionaux aboutissent à un projet de coordination nationale. Reste à trouver l’appellation fédératrice.

Elle viendra comme une évidence : puisqu’il existe déjà une fédération, qualifiée de "pantouflarde" et complice des pouvoirs publics, il suffit d’en créer une autre en ajoutant simplement le "C" de Colère à l’abréviation existante.

En janvier 1980, la Fédération Française des Motards en Colère pointe le bout de son logo (le "triangle de la colère", symbolisant les trois grands pôles d’activités - Lyon, Paris, et Toulouse - ne sera qu’éphémère car l’hexagone avec le bras d’honneur s’avère vite plus "parlant").

La mise en place officielle de la vignette fiscale à partir de 750 cm3 et du nouveau permis donne encore plus de ressort au mouvement naissant. Les premières assises nationales sont organisées au Havre.

A la tribune, le frais émoulu porte-parole national, Jean Marc Maldonado, lance l’appel au boycott de la vignette. L’assemblée exulte et décide dans la foulée d’une "anti-vignette". Les recettes dégagées par la vente de celle-ci doit permettre de financer un collectif d’avocats qui défendra les motards verbalisés.

En pratique, le succès de l’opération est tel que huit motards sur dix n’acquitteront pas la vignette. Les verbalisations sont rendues d’autant plus difficiles que la FFMC édite aussi des motocollants pour "maquiller" la cylindrée des motos. Les caches latéraux des 500 cm3 sont siglés 1000 cm3 et inversement. Pagaille totale !! Pour les motards, l’achat des motocollants est l’occasion du premier contact avec le mouvement.

En quelques semaines, des antennes départementales de la FFMC éclosent partout en France. Les manifestations se succèdent à un rythme effréné et mobilisent pourtant à chaque fois des milliers de motards.

Bien perçues de l’opinion, ces manifestations sont parfois le théâtre de heurts violents avec les forces de l’ordre. Quoi de plus logique lorsqu’on retrouve face-à-face quelques gradés venus "casser du blouson noir" et quelques motards décidés à burner sur les képis ?

Le mouvement est alors en phase d’externalisation et s’érige d’abord en victime comme le traduisent les slogans déployés sur les banderoles :
- Les motards ne meurent pas, on les tue
- Vignette : 80% dans le baba-re (R. Barre était alors premier ministre)
- Le motard n’est pas une vache à lait

Pour le pouvoir en place, mis à mal par plusieurs "affaires" gênantes (affaire Boulin, diamants de Giscard, assassinat de Mesrine, ...), ces braillards casqués sont quantité négligeable.

Lorsque les motards en colère s’adressent aux deux candidats restant en lice à l’issue du premier tour des élections présidentielles de 1981 pour demander l’abolition de la vignette, seul F. Mitterrand prendra la peine de leur répondre.

Le 10 mai suivant, il est élu président de la république.

La vignette passe à la trappe en juin 1981, et Pierre Mayet prend le fauteuil de délégué interministériel à la sécurité routière avec une mission claire : inviter la FFMC à la table de négociations lors de la mise en place d’une "commission nationale moto" devant plancher notamment sur la réforme du permis.


Bon dimanche.

J'ai aussi répondu à ce questionnaire.
Mais l'idée qui me dérange le plus dans toutes ces mesures gouvernementales et municipales,
c'est qu'elles sont prises en bourrant le crâne des braves Françaises et Français qu'elles( ces mesures) vont sauver la planète.
Déjà qu'on a essayé de faire percevoir à la populace ce que représente une tonne de gaz carbonique, chuis trop con, je ne vois pas ce que ça représente comme volume....

Beaucoup se sont bien marrés il y a quelques semaines quand la maire de Paris a interdit la circulation intra-muros à tous les véhicules (sauf les taxis les véhicules de secours et les bus ) y compris les voitures électriques...
Va comprendre.

Merci francis v pour ce rappel !

slt et frat d'un vieux !

philippe 13 a écrit : ↑05 nov. 2017, 07:59 C'est le carburant et la maintenance de nos véhicules qui va devenir difficile à trouver.

Alambic d'alcool à pommes de terre

http://www.tweetworks.com/y/PNNklwTRXjA

Transgarp a écrit : ↑05 nov. 2017, 13:43

philippe 13 a écrit : ↑05 nov. 2017, 07:59 C'est le carburant et la maintenance de nos véhicules qui va devenir difficile à trouver.

Alambic d'alcool à pommes de terre

http://www.tweetworks.com/y/PNNklwTRXjA

Et en rajoutant de la pomme, cela sentira plus meilleur...

A+,
Loïc.

Maintenant, aller dire que ce sont les anciennes motos comme les nôtres qui polluent l'atmosphère à outrance, alors que nous ne sommes pas vraiment nombreux à rouler à temps plein, et même à rouler tout court !

C'est vrai que les constructeurs comme Volkswagen, ou même les autres, qui trafiquent l’électronique de leurs voitures pour assurer qu'elles sont aux normes anti-pollution, et que leurs diesels avec leurs pots catalytiques polluent moins qu'un essence

Il n'y a jamais eu de vraie politique anti-pollution, que ce soit en France ou ailleurs dans le monde, sinon il n'y aurait plus que des moteurs à hydrogène ou des hybrides (pas la panacée mais moindre mal), l'électrique c'est bien mais la production et le recyclage des batteries, cela pollue bien aussi. De deux maux, choisis le moindre

Le seul leitmotiv, le nombre de véhicules vendus pour se faire un maximum de fric ! Alors, il faut trouver des coupables, surtout pas les industriels qui envoient des tonnes de particules toxiques (sans véritable captage à la source), ce sera donc les automobilistes et maintenant les motards.

Sachant que la plupart des motards (moins nombreux que les automobilistes) ne roulent qu'aux beaux jours, je ne pense pas que ce soient eux qui polluent le plus, sauf évidemment quand ils prennent leur voiture (comme moi, si j'en avais une )

Et si on parlait des poids lourds ? Encore une épine dans le pieds de l'écologie !

Alors, tous à pieds ou à cheval

Bonjour Komar,

merci pour ta réponse détaillée.
Cela me conforte dans l' idée que cette enquête sur nos vieux brélons n' est qu' un facteur de division, et que les menaces qui pèsent sur eux ne sont pas distinctes de celles des autres usagers du quotidien.
Pour ma part, cette approche " écologique " des restrictions de circulation est une vaste fumisterie ( si j' ose... ), qui masque l' absence de véritable politique d' aménagement du territoire, abandonnée depuis des décennies au profit de certains grands centres urbains.
Ne pas oublier que la politique de régionalisation va accentuer cette compétition entre centres urbains, dont les objectifs affichés sont d' augmenter les concentrations urbaines au détriment d' autres territoires qui se vident...
Il ne peut en résulter que des facteurs d' aggravation des nuisances de tous ordres, dont la pollution... Vous avez dit écologie ?
Un des facteurs d' aggravation est l' absence de volonté politique de coupler les logements disponibles aux entreprises que l' on laisse s' installer dans les périmètres de ces grands centres urbains.
Ceux qui n' ont pas les moyens de résider intra-muros sont contraints de s' exiler en périphérie. Et c' est à ceux-là que l' on vient reprocher la pollution générée par leurs déplacements...
Bref, nos vieux brélons là-dedans...

A+,
Loïc.

Sakut Guyader, salut à tous,
oui Guyader, nous sommes d'accord sur l'analyse de fond. C'est exactement l'analyse de la FFMC sur ce problème, analyse qu'elle s'échine à transmettre depuis près de 5 ans maintenant, dans un silence assourdissant et dans l'indifférence des gens concernés.
Et ce qui me désole, c'est que même les motards ont du mal à le comprendre.

fait, et transmis au site des 500 XT ! (qui sont également con cernés!)

En Belgique, ça évolue aussi. Les deux plus grandes villes du pays Bruxelles et Anvers ont ou vont installer des LEZ (Low Emission Zone). Non pas dans quelques communes mais dans les deux agglomérations (soit plus de deux millions d'habitants). A Anvers c'est en place depuis cette année 2017. A Bruxelles, à partir de 2018 et de façon progressive selon l'âge des véhicules.
La FBVA (Fédération Belge des Véhicules Anciens) est en négociation avec les pouvoirs locaux pour les ancêtres immatriculés avec une plaque O.
Les motos (toutes les motos) ne sont pas concernées par ces restrictions de circulation ! Un répit bon à prendre.

Fait

Fait.
Plus nous serons mobilisés, donc dans la rue lors des manifestations de FFMC, plus nous freinerons le processus...
Pessimiste ? Un peu. Pour les générations à venir, beaucoup.

Fait aussi depuis quelques jours.
Je dois rencontrer les représentants de la FFVE à Epoqu'auto.