Les motos anglaises d'avant 1983

Vran kozh a écrit : Les espaces ouverts sont ainsi "dégourdis", au meilleur compt€, quais de déchargement, parties ouvertes des garages auto (montage des pneus) ...etc. Toute autre tentative de chauffage est une gageure et tu peux en outre ainsi, conserver une très forte ventilation donc évacuer les solvants et effluents gazeux délétères, pour peindre ou régler ta carbu au chaud.
didier, thermicien autodidacte

Et puis c'est tellement bon pour la planète de chauffer des espaces ouverts, ça consomme rien...

zerton a écrit :Et puis c'est tellement bon pour la planète de chauffer des espaces ouverts, ça consomme rien...

Le confort des travailleurs est à ce prix. Il est des activités qui se déroulent obligatoirement dans des volumes non clos.
Illusoire d'y envisager une activité laborieuse par températures franchement négatives. Donc on chauffe les gens, pas l'air qui, de toute façon, aussitôt que réchauffé s'échapperait à l'extérieur pour être remplacé par de l'air froid (échange convectif immédiat).
Les émetteur radiants sont alors rarement électriques. On utilise plutôt des tubes radiants qui sont des émetteurs obscurs (non portés au rouge- le rayonnement I.R. n'est d'ailleurs pas situé dans le domaine visible)-chauffés au gaz. Les produits de combustion ("fumées") qui ne sont, dans le cas du méthane, que du dioxyde de carbone (CO2) et de l'eau (la "fumée blanche qu'en hiver nos pots crachent brièvement à froid); sont extraits mécaniquement les tubes émergeant à l'extérieur; et donc ne n'envahissent pas l'intérieur du local chauffé. La planète elle même est chauffée par le même moyen, les IR reçus le jour du soleil. Ça consomme alors le soleil qui tôt ou tard, s'éteindra lui aussi.
D'ici là, nous serons en dernière cote et il sera temps de fermer boutique.
didier, +0.20"

tribsa58 a écrit :

Vran kozh a écrit :... j'ai pas un radiant mais un rayonnant ... portez vous bien J Michel

Radiant, rayonnant, deux façons de dire la même chose. Pour transmettre de la chaleur, il n'y a que trois modes de transport : conduction (échange superficiel direct air/huile-encore l'huile-du "radiateur" de ma Trident), convection (transport d'air chaud en matière de chauffage) et radiation. Plusieurs modes sont souvent associés. Ainsi nos cylindres chauds radient (rayonnent) dans l'air ambiant plus "froid"(dont la température est beaucoup moins élevée).
À l'arrêt, à part un peu de convection, ils n'ont que ça pour ne pas s'échauffer en attendant l'ébullition dans la cuve des Amal.
Si la bécane se déplace, l'air ambiant circule vivement sur le bloc-cylindre et il la contribution de l'échange radiatif doit s'effacer devant l'échange superficiel direct par conduction entre l'air et la fonte.
Les radiateurs de chauffage central cèdent leur chaleur par radiation pour une part et pour le reste (le plus gros malgré leur apellation) par convection. Poser une tablette sur un radiateur entraine une sévère perte de rendement par obstacle à la bonne convection.
Il me semble que plus la température de la source est élevée, plus l'effet radiatif sera prépondérant. Les radiants sont aussi le seul mode viable de chauffage des volumes de grande hauteur (mezzanine par exemple, le salon en dessous est inchauffable, tout monte au dessus par convection). Pour ton atelier, si on y tient à peine debout, tu auras du mal à trouver un point haut où installer un radiant qui ne va pas cloquer le rif aux aménagements sous-jacents.
Quant au bien de la planète, avant d'arrêter le chauffage, je propose d'éteindre:
- les remonte-pentes,
- les congélos de Picard, on y trouvera bientôt de la 20/50 surgelée,
- la télé;
et surtout les cierges dans les églises.
didier, mécréant mais tellement frileux

Merci pour ces explications claires.
mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que mettre des appareils de chauffage, radiants ou pas, sur la terrasse d'un bistrot pour que les fumeurs ne se gèlent pas les miches est une insulte au bon sens.
Et bien sûr qu'il y a bien d'autres sources de chaleur à évaluer....

zerton a écrit :... mettre des appareils de chauffage, radiants ou pas, sur la terrasse d'un bistrot pour que les fumeurs ne se gèlent pas les miches est une insulte au bon sens....

Monsieur mesure mal à quel point cette démarche salutaire préserve les comptes de notre pauvre régime social.
Nous fumeurs partons les premiers, au lieu de rester inutilement à creuser le déficit de la plus mal en point des branches de la Sécu,
celle des retraites.
À Brest où j'attends civiquement l'emphysème, il est inutile de chauffer les terrasses des bistrots du port, la mer y pourvoit (elle est à 12° actuellement, et ça ne descendra guère plus bas).
Mes Triumph elles ne fument pas, elles n'ont jamais commencé, pourvu que ça dure.
didier, je suis en terrasse

zerton a écrit :Merci pour ces explications claires.
mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que mettre des appareils de chauffage, radiants ou pas, sur la terrasse d'un bistrot pour que les fumeurs ne se gèlent pas les miches est une insulte au bon sens.

... nous les fumeurs sommes des suicides et peu nous importe la chaleur, le froid, le quand ou le comment a l'heure de fumer une clope.


Mais nous nous en foutons et nous faisons tout le possible (même nous chauffer), pour cotiser une clope plus sans déranger personne!

Comprend pas , jj en suis au 3 grog bien dosé et j ai toujours aussi froid , la date de péremption n est pas marque sur la bouteille c est peut être ça