La Bonnie et T150  1969 d' Yves  O.

La Bonneville : tout a été dit sur la Bonneville : coupleux puissante, joueuse, vibrationnelle
la version ultime de la quintessence du twin britannique…
Bref une moto pour s’amuser sur les départementales.
 

Modèle 1969
 

Néophyte en anglaise à l’époque, je l’ai acheté en 1985 à un médecin mais néanmoins « amateur » sans la voir dans le Bouseland cher au major Kruel.
Elle m’a été livrée, remontée à la hâte sans les gicleurs principaux, pots BSA percés, coudes d’échappement dépareillés…
je décidai de regarder le haut moteur… lessivé d’où démontage, réalésage en 1ère cote et changement de soupapes...
J’ai roulé pendant 5 ans avec à ma grande satisfaction en Alsace.
Puis laissée dans le garage pour cause de vie parisienne…
Atterrissant à Marseille 10 ans après, sur la foi d’un article d’un hebdomadaire spécialisé bien connu, je la donne à remettre en route à un bouclard qui se révélera aussi margoulin que l’autre…
 

 

Je l’ai récupéré en janvier 2001. Assez vite ce fut la cata au carré en l’espace de quelque mois  bref le Titanic avait rencontré son iceberg…

Faut dire que je m’en sers quasiment tous les jours en ville et le week end en ballade dominicale dans la région. Ca use, forcément…

Je me mis en quête d’une autre moto…anglaise naturellement.

J’hésitais entre un gros mono (pas facile de trouver en 500) et le trois cylindre (de réputation mitigée) ce fut les deux !

 

The Trident et la Matchless G80s mais ce sont deux autres histoires…

La Trident :

La Trident :
 
Modèle 1969 également
 
Modèle anglais dans un beau jus d’origine, la peinture Aquamarine est d’origine, le compteur de vitesse est en miles et le phare est « retourné » pour que le faisceau lumineux éclaire dans la bonne direction…
D’après ce que j’en sais, son propriétaire anglais l’a fait venir lorsqu’il s’est posé en Charente maritime.
Un motociste la récupère (Moto Comptoir à Digne) puis un particulier qui l’ayant refaite avec ce dernier, n’en ayant pas l’usage, l'a finalement vendue.
 


La distribution bénéficie de celle des modèles postérieurs « mushrooms »

allumage Boyer électronique.

Les roulements de la colonne de direction ont été remplacés par des timkens.

Seul défaut le tambour avant est ovalisé… ce qui rend plus délicat le freinage d'urgence.
 

Après 25 de Bonneville le changement a été conséquent : machine puissante, un peu lourde à basse vitesse. Embrayage pas facile à aborder… un entretien qui fait peur…


Une moto de grand tourisme faite pour abattre du kilomètre à rythme soutenu.

Pourquoi un Trident : j’en entendais parlé plutôt en négatif, mais cela demeurait une idée plutôt un genre l’aboutissement dans une vie

La Bonneville après 20 ans de service et de vicissitude (faut que ça roule) se dégradait de plus en plus, je décidai de franchir le pas…L’occasion fit le larron !

(un merci spécial à Yves M.)

Yves Oswald le 27/12/07

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