Projet de
rénovation Vincent Comet 1951
Par Michel

Premier examen
A première vue, la moto semble complète et est propre
dans son ensemble. Elle date de 1951 et a probablement bénéficié d’une
première restauration dans les années ’70. Malheureusement, celle-ci n’a pas
totalement respecté les éléments d’origine (voir plus loin).
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1.
Essai sur
route.
Le
moteur démarre au premier coup de kick et tourne régulièrement. A froid,
il a tendance à se noyer (voir carburateur, plus loin). L’huile circule
bien. Un essai de 20 km permet de constater que le moteur tourne rond,
sans bruit inquiétant. La moto dépasse les 120 km/heure sans problème et
en redemande. Les vitesses passent parfaitement (attention, le première
est en haut, à droite évidemment). A la fin de l’essai, l’échappement fume
légèrement.
Essai
concluant.
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Le projet
Rétablir la configuration d’origine de la machine :
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Démonter le haut moteur pour
changer les joints, vérifier le piston et la bonne tenue de la bielle,
changer les segments pour régler le problème de fumée. En profiter pour
vérifier les soupapes et modifier les sièges pour l’essence sans plomb.
Nettoyer les ailettes du cylindre. Chromer et polir les accessoires et
carters.
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Le carburateur Amal monobloc
(photo 8) n’est pas d’origine. Il faut un Amal 229F/1DV particulièrement
rare, au point que certain songe à une refabrication. Heureusement, j’ai
déjà retrouvé le corps du carbu, grâce à l’obligeance d’un correspondant
anglais. Il reste à trouver la cuve. Patience et longueur de temps.
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Repeindre tous les éléments de
carrosserie, réservoir, éclairage arrière, fourche avant (qui fut polie !),
flasque de freins, phare, etc. Les garde-boues ont déjà été polis, comme
neuf.
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Refaire le circuit électrique que
ressemble à un plat de spaghetti.
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Changer tous les comodos qui ne
sont pas d’origine.
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Après examen, les
freins et les pneus sont en parfait état, la selle et les jantes sont
neuves ainsi que l’indicateur de vitesse, la câblerie est en bon état
ainsi que de nombreux accessoires, etc.
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J’ai commencé le démontage, et
premier constat : cette machine a été conçue avec une rare intelligence et
un évident soucis pratique : les roues se démontent SANS outils en 3
minutes. Les nombreux axes glissent sans problème, les écrous ne sont pas
grippés.
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Documentation
Les
indispensables : « Rider’s handbook » de 1951, « Spare parts list » et ses
croquis (même année) et LE « Paul Richardson » (1955), bible en la
matière.
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Les
nécessaires : « Know thy beast » de E.M.G Stevens (3e édition
1989) et « Vincent, the complete story » de D. Wright, plus les atlas
généralistes et articles de magazines.
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(A suivre)
Merci à Michel pour cet album sur cette superbe Comet
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