Les motos anglaises d'avant 1983

Kruel 79 a écrit : ↑04 févr. 2020, 16:32

PHILIPPE a écrit : ↑04 févr. 2020, 16:05 avec un leatherman , pas besoin de pince ,lime tournevis , couteau ………….et decapsuleur



c'est un truc important , toujours un decapsuleur sur soi et un laguiole avec tire bouchon

je confirme

Perso. avec tous ces glingues ajouter un décapsuleur c'est baigné dans le superflu voire l'embourgoisement, avec n'importe quoi t'ouvre une binouze,

une lampe ou un tournevis témoin
une lampe frontale

un rouleau de PQ

Moi aussi, j'ai souvent beaucoup d'outils, complétant ma liste au dernier moment en fonction de la place qu'il me reste dans les sacoches.
En 2004 j'ai crevé 3 fois en deux mois à rouler sur les voix rapides de Grenoble avec ma Bullet. La difficulté n'était pas de trouver un garage mais que le garage en question sache changer une chambre et surtout qu'il en ait. Du coup, j'avais pris l'habitude de toujours avoir une chambre de 18 avec moi. Dès l'habitude prise, je n'ai jamais plus crevé. La bombe, ça n'a jamais marché, j'ai vite abandonné.
Ensuite, j'ai eu de soucis électrique avec l'Atlas. Rien de bien grave, le l'ampermetre trop ancien qui faisait des micro coupures, les connexions à bille d'époque qui s'oxydaient, un mauvais montage de batterie qui se foutait en court-jus... J'ai souvent réparé plus grâce aux copains que par ma propre réflexion. Alors j'avais le multimètre, le fils, les cosses et tous les composants en double. Et puis j'ai appris à refaire un faisceau et je n'ai plus eu trop de soucis.
Ensuite, après avoir refait l'Atlas, j'ai perdu des boulons. Alors j'avais toujours des boulons, des rondelles, des vis en stock de toutes tailles. Depuis, j'ai appris à mettre la bonne rondelle, à serrer au couple, à mettre du frein filet. Et je n'ai plus rien perdu.

Le danger, c'est que je m'écarte de plus en plus loin de la maison sans trousse à outils. Que je ne vérifie pas rigoureusement le contenu de ma trousse avant de partir. Je prends confiance en moi et surtout dans le travail effectué sur la moto à l'atelier. Un jour je vais me faire avoir à nouveau. Mais heureusement, j'ai toujours un outils magique qui marche à tous les coups : des bons copains pour faire la route !

Tain.... un multimètre de poche.

Merci Yeti

Yeti a écrit : ↑04 févr. 2020, 19:10 ... avec ma Bullet. La difficulté n'était pas de trouver un garage mais que le garage en question sache changer une chambre et surtout qu'il en ait. Du coup, j'avais pris l'habitude de toujours avoir une chambre de 18 avec moi...

Avec une chambre de 19', c'eut été encore mieux !

Quand je roule seul et loin avec la Bullet, j'emporte ça :


Un stator, un ensemble cocotte-levier poignée droite, des câbles et des serre-câble, un jeu de rupteur, un condo, une bobine et le câble HT + capuchon de bougie, une bougie, une chambre à la bonne taille, un entonnoir, des bricoles électriques (cosses, fil, fusibles), un jeu de démonte-pneu + un démonte-obus (très important), des fusibles, un arbre de pompe à huile...
En plus de la trousse de bord, quelques glingues en plus : jeu de cales, massette, clé à molette, une bonne pince et un multimètre... bref, de quoi déposer les roues et vérifier des connexions

Et ça, quand je suis en mode "bivouac-pique-nique" :



Gants de rechange, fringues de pluie, couchage, flotte, abricots secs, boîtes de sardines et biscuits "petit-beurre", linge de rechange, trousse de toilette, appareil photo, carnet, cartes routières et toujours, un poncho militaire... sans oublier le couteau de poche !

La guitoune ne me sert qu'à l'arrivée au rassemblement (et encore, pas toujours)... si je dors en route et qu'il ne pleut pas, couchage à la belle étoile en bordure d'un bois, sur un douillet tapis de feuilles !

La dernière fois que j'ai dormi à la belle , c'était au circuit de Pau... un peu à l'écart, en plein pré. Au petit matin, j'ai été méfiant, quand j'ai vu un gonze en tong et caleçon qui sortait visiblement de son duvet s'approcher de moi l'outil à la main.... Je me suis assis et LA seulement , il m'a vu..... Ca avait bien failli.

Des fois c'est bon d'être parano

C' est fou la confiance que vous avez dans vos brêles...

A+,
Loïc.

et un préservatif ?

Un seul.....?

Au pîre on le retourne et ça sert deux fois

Chouchen29 a écrit : ↑04 févr. 2020, 20:50 Au pîre on le retourne et ça sert deux fois

c'est ce que l'on appelle le "développement durable"

Le démonte obus c'est un bouchon de valve . j'ai ça depuis des années et je le remets sur la nouvelle chambre .

Pour les crevaisons j'ai eu une série loi de Murphy puissance 10:
On part a 4 motos d'Orléans direction Pornic un vendredi soir : on mange après 50 borne et on repart de nuit une demi heure plus tard crevaison sur une petite route de la Sarthe sur la R100 du copain . Par chance un autre a une chambre pour sa T140 et il y a la pompe à vélo de la BM. Ca marche mais la pompe à vélo il faut des heures pour gonfler la roue . 30 bornes après, toujours au milieu de la pampa deuxième crevaison . là pas de chambre de secours donc on trouve une grange on passe la nuit et le samedi matin on va acheter une chambre dans une petite ville. (heureusement c'était un temps où les pneus tubeless n'était pas trop courants et il y avait des chambres à air un peu partout) . Regonflage chez le motociste , retour là ou on a laissé la moto en panne , remontage en rigolant : 2 crevaisons la même nuit ce n'est pas de chance.

Loi des séries : 100 bornes plus loin crevaison lente sur une autre moto !!!! On avait acheté 2 chambres donc arrêt dans une station service , on commence a être rodés , démontage , remontage , gonflage : merde le pneu ne tient pas l'air , la pression dégringole . on a sans doute pincé la chambre au remontage . vite on envoie quelqu'un chercher une autre chambre à air . donc démontage , remontage , gonflage : remerde pareil, le mano descend lentement.
et là le pompiste nous dit : " ne faites pas attention le manomètre fuit" .....

C'était il y a 35 ans et depuis je ne me souviens pas d'avoir crevé depuis.

pour, ou plutôt contre les crevaisons, j'utilise du "flat proof" sorte de pâte que l'on met dans la chambre après avoir démonté l'obus de valve. jamais de problème

dans le même registre, j'avais lu dans un bouquin de Henry de Monfreid qui roulait dans la corne de l'Afrique, là ou les acacias sont légion, et avec de vraies épines, qu'il faisait bouillir du carton et mettait cette "soupe" dans ses chambres à air, très efficace selon lui.