Les motos anglaises d'avant 1983

OK , on essaiera ces jours prochains qui doivent -être un peu plus doux . J'ai bien sûre garder mon démarreur à rouleau , mais le " bestiau " est en 380 V . Reste à trouver un moteur en 220 V , il existe des moteurs avec convertisseur mais … 680 E !
Donc ce sera pas mal de coup de kick pour faire remonter l'huile , et un bon coup de savate .
Sinon çà fond dur à vue d'œil , on tiens le bon bout

Le moins fatigant c'est quand même de vidanger le carter moteur...
Comme ça tu seras fringant pour tes premiers coups de savate !

Salut,
il me semble que le problème du froid et de l'huile, c'est moins le démarrage que la très forte pression dans le circuit dès qu'il aura démarré.... gare à l'intégrité des joints SPI !
En effet, si ça te tracasse, mieux vaut vidanger à chaud à l'arrivée et de re-remplir avec de l'huile à température ambiante d'intérieur juste avant avant la remise en route.
Sinon, pas compliqué, un petit passage de décapeur thermique ou de sèche-cheveux sur le réservoir d'huile et sur le carter moteur, ça devrait suffire.

je vois pas pourquoi l'huile descendrait dans le carter sur un moteur triumph

PHILIPPE a écrit : ↑12 mars 2020, 14:44 je vois pas pourquoi l'huile descendrait dans le carter sur un moteur triumph

Une fois que le moteur aura démarré, l'huile passera forcément dans le carter moteur... si l'huile a été réchauffée dans son bac externe avant le démarrage, autant qu'elle circule immédiatement dans un carter moteur préalablement réchauffé lui aussi.... après, c'est l'affaire de quelques minutes : dès que le moteur va tourner, le bloc-cylindre va chauffer, la culasse aussi et donc, la température de l'huile avec, même en retournant au réservoir externe.

Puisque ça va se passer dans un logis de montagne, j'imagine qu'il y aura une cheminée allumée... donc, y'a aussi moyen de mettre quelques braises dans une gamelle, de la couvrir et de la placer sous le moteur durant une vingtaine de minutes avant le départ. Une bassine d'eau bouillante, ça le fera bien aussi.

Le truc, c'est d'éviter le démarrage avec une motte de beurre dans le bac à huile... et de l'huile trop froide dans le moteur, ce qui va entraîner une forte pression dans un moteur glacé.

La Hiaute a écrit : ↑12 mars 2020, 13:00 OK , on essaiera ces jours prochains qui doivent -être un peu plus doux . J'ai bien sûre garder mon démarreur à rouleau , mais le " bestiau " est en 380 V . Reste à trouver un moteur en 220 V , il existe des moteurs avec convertisseur mais … 680 E !
Donc ce sera pas mal de coup de kick pour faire remonter l'huile , et un bon coup de savate .
Sinon çà fond dur à vue d'œil , on tiens le bon bout

Si ça peut t'aider je fais monter l'huile en poussant tranquille en 4ème sans les bougies ...le mano décolle à un moment : gagné
Au paravant chinois j'ai mis de l'huile dans les boitiers,histoire de graisser les cames et poussoirs

ce que je veut dire marco c'est contrairement a une Norton (ou une BSA) l'huile ne descend pas a l'arret dans un moteur triumph


y a un verre tout au plus

Merci les gars on annonce redoux ; mais je vais pencher pour le sèche cheveux . Pour les braises pas de problèmes , on se chauffe au bois ; mais le chalet est tout en bois , j'ai deux extincteurs et je ne vais pas tenter le diable .
Pousser en 4 ème sans bougie , le devant du garage est terreux il n'est pas encore goudronné c'est pour ce Printemps .
Je vous tiens au jus , la solution de remettre un nouveau moteur électrique me plait beaucoup , je m'y étais habitué .

l'avantage d'être en altitude c'est qu'il suffit de se laisser descendre , pas besoin de pousser
après il vaut mieux que ça démarre sinon c'est plus dur à remonter

Puisqu'il y a des amateurs de moteurs en étoile, j'en ai vu un beau à ste mère Eglise ce 5 juin
c'est celui qui équipait les char sherman
ils avaient été conçus et construits en un temps record, aussi les ingénieurs ont-ils pris ce qui existait
: un moteur d'avion
bon, on s'écarte un peu du sujet mais pour les amateurs de mécanique...





Et pour me faire pardonner cet écart impardonnable:

Ah , ouais 400 litres /heure, quand même ....

gigi a écrit : ↑13 mars 2020, 18:29 Ah , ouais 400 litres /heure, quand même ....

Et en Avgas. Ces moteurs d'avions
étaient refroidis par air et consommaient plus de ce fait. Mais il y avait une masse de plus
de trente tonnes à mouvoir et avec un maximum de frottements.
Devaient aussi consommer beaucoup d'huile.
À propos laquelle ?
didier, facétieux

C'est vrai que pour monter ça sur un char (qui avance quand plutôt moins vite qu'un avion) c'est qu'ils ne devaient rien avoir d'autre sur l'étagère.....

A la fin de la guerre , je crois savoir qu'ils ont équipé leurs chars avec le merlin Rolls Royce..... (même problème de refroidissement sans doute)

Ça devait être classe de se trimballer en tout terrain en Rolls Royce.... juste avant de se prendre un pruneau

elmo a écrit : ↑14 mars 2020, 00:00 C'est vrai que pour monter ça sur un char (qui avance quand plutôt moins vite qu'un avion) c'est qu'ils ne devaient rien avoir d'autre sur l'étagère.....

Rien, rien sous la main. Donc à la yankee, pragmatisme avant tout, un moteur d'avion en étoile et comme il était haut, le Sherman était aussi très haut. Pas vraiment discret et une cible facile.
Très vite, l'US Air Force (US Army Air Force encore à l'époque) y mit un terme exigeant l'exclusivité de la production des moteurs d'avions.
Alors, Chrysler s'y colleta. Un cauchemar mécanique. Puisqu'il fallait remplacer un moteur en étoile,
Chrysler en fabriqua donc un, le Chrysler A57. À partir d'un de ses 6 cyl, cinq bancs de 6 cylindres
"plantés"en étoile autour d'un carter et d'un vilebrequin spécifique. Trente cylindres, cylindrée 20,5 litres,
mais seulement 370 hp @ 2400 rpm.
Le cauchemar provient des ancillaires: étaient conservés les cinq carbus, les cinq pompes à eau et
les cinq magnétos !
Chrysler revendiquait pour sa merveille de pouvoir encore tourner avec trois des cinq bancs donc deux en panne,
douze cylindres entrainés et dix huit entrainant.
Et c'était vrai. Il y eu 1500 Sherman ainsi équipés. Dont la caisse dut être rallongée en conséquence.

elmo a écrit : ↑14 mars 2020, 00:00A la fin de la guerre , je crois savoir qu'ils ont équipé leurs chars avec le merlin Rolls Royce..... (même problème de refroidissement sans doute)

Le RR Meteor qui était un Merlin privé de ses deux compresseurs (montés en série), donc sévèrement dégonflé
c'est le cas de le dire. La puissance descendit de 1300/2000 à 550 puis 650 hp. RR ne fabriquait pas elle même cette version "dégradée" et Rover s'en chargea après guerre. V12 de 27 litres de cylindrée mais refroidi par eau (comme le Merlin), donc sans doute moins gourmand en essence. Le couple atteignait 2 160 kg.m et c'était le but recherché pour un char.
La masse du Meteor excédait de beaucoup celle du Merlin (tout alu et 744 kg) car il utilisait beaucoup de
fonte et d'acier.
Tout cela devient totalement hors-sujet encore que certains aspect mécaniques sont instructifs.
didier, curieux de tout ce qui fume et fait du raffut