D'un point de vue global Andover (pris dans son ensemble) doit dépenser plus d'argent pour vendre en Europe via l'Allemagne :
- Frais administratifs et logistiques pour approvisionner l'entrepôt allemand : commandes, prparation de commande en Angleterre, frais de dédouanement, frais de port, avance de la TVA, agrandissement éventuel des capacités de stockage en Allemagne
- Fatalement il y aura une augmentation de l'argent immobilisé par le fait du double stock Angleterre + Allemagne
- Création d'une structure de vente "importante" en Allemagne, maitrisant correctement l'anglais pour répondre aux questions des clients qui eux ne connaissent pas l'allemand
... et sûrement plein d'autres motifs de dépenses additionnelles.
Certes, en vendant à partir de l'Allemagne, Andover ferait plaisir à ses clients européens non allemands : les prix seraient un peu plus élevés mais plus lisibles, TTC, sans frais de douanes et les frais de port pourraient être plus faibles.
En faisant plaisir à ses clients Andover augmenterait sa compétitivité. Mais à quoi bon ? Il n'y a pas de conccurent digne de ce nom et ceux qui les chatouillaient (RGM, Norvil) ne peuvent plus acheter chez Andover. Alors...
Alors la partie est peut-être gagnée pour les pièces Norton mais c'est à voir pour les pièces Triumph.
Il faut aussi prendre en compte le fait que manifestement Joe Seiffert trouve plus de satisfaction à enrichir mois après mois le catalogue de pièces nouvellemet refabriquées que de monter des usines à gaz commerciales. Dans la distribution moderne on privilégie les circuits directs, il ne font qu'appliquer les méthodes actuelles, en faisant qand même un petit effort pour les clients allemands
