rickman a écrit :j'ai toujours voyagé lourd ... j'ai tout essayé , mais il me reste tjs un sac à caser !
Il y a des année de ça, quand je faisais de la rando en montagne, j'ai appris un truc :
On fait un tas de tout ce qu'on veut emporter et on le divise en trois : l'indispensable, le nécessaire et le superflu. On écarte le superflu, il reste deux tas : l'indispensable et le nécéssaire.
On re-mélange le tout et on reforme à nouveau trois tas : l'indispensable, le nécessaire et le superflu. On écarte le nouveau superflu qu'on vient de déterminer, on re-mélange encore le tout et on recommence sur le même principe des trois tas.
Si vous avez suivi, la manip' a été a réalisée trois fois. A ce moment là, il ne reste plus de 2/3 d'indispensable et un 1/3 de nécessaire.
Parmi les trucs superflus, y'a la serviette de toilette : c'est encombrant et une fois humide, ça pue le rat crevé durant tout le reste du voyage. Dans les concentres de moto, y'a souvent un ticheurte commémoratif fourni ou a acheter sur place. Je pars donc avec un vieux ticheurte porté destiné à être abandonné ou à servir de chiffon de mécanique. Entre-temps, il aura servi de serviette de bain après la douche (si on peut se laver, ce qui n'est pas indispensable vu la rareté de demoiselles disponibles dans notre univers !)... Bref, le ticheurte commémoratif neuf va remplacer le ticheurte "porté" avec lequel on est parti, sans s'ajouter aux bagages... c'est comme ça qu'on peut se passer d'une vraie serviette de bain.
Dans les trucs superflus, y'a aussi le bidon d'huile... c'est encombrant, ça fuit et en cas de besoin, on trouve de l'huile dans toutes les stations services... et parfois dans le coffre des copains side-caristes ravis de démontrer la supériorité de leur moyen de transport (le side-car étant une déviance des plus ingrates, ses afficionados font montre d'un prosélytisme et d'une serviabilité exacerbée qu'il serait malpoli d'ignorer au risque de vexer le side-cariste toujours avide de démontrer combien son attelage est une bénédiction... donc, solliciter la courtoisie d'un side-cariste est une manière de le valoriser afin de l'aider à vivre sa différence). Faut penser à des trucs comme qui renforcent la conivialité.
Comptez aussi sur l'assistance des copains venus en camping-car, fourgons et autres remorques traine-motos... honteux de leurs pratiques, conscient d'être peut-être la proie de sourds reproches, voir de sarcasmes et autres quolibets désobligeants à l'heure de l'apéro, ils compensent en proposant de vous fournir tout ce qu'il vous manque avec la verve et l'empressement d'un camelot ambulant.
Le matos photo ? Inutile, sauf un petit APN glissé dans une poche... de toute façon, y'aura toujours un imbécile d'envoyé spécial qui passera son temps à mitrailler tout le monde pour ensuite étaler tout ça sur son forum favori.

(ne me regardez pas comme ça avec ce petit rictus narquois, je ne sais pas du tout à qui vous pensez !)