TRITON WILD a écrit :
et si tu t'asseyais et réfléchissais à ce que lui (Marcheix) aurait fait ...?
Très juste !
J’aime bien ce post, il met en évidence un aspect, parfois aux contours imprécis, de la relation que nous entretenons avec ces chères vieilles mécaniques : l’appréciation leur valeur historique et de son respect… ou pas !
Et ce, quelque en soit sa valeur pécuniaire.
L’exemple de la bécane à Niko est caractéristique : je ne connais pas son prix, mais sa Triumph Marcheix doit valoir, au maximum, le quart d’une Manx 55/60. Pourtant, elle est beaucoup plus rare et même unique.
Sa valeur historique, on pourrait dire patrimoniale, est importante. Elle témoigne des tentatives individuelles à faire évoluer une technologie de façon artisanale. C’est typique de la décennie d’après-guerre.
De plus elle nous parvient (à Niko, plutôt), dans un état chronologiquement homogène. Elle aurait pu se faire greffer une fourche de japonaise avec frein à disque dans les années 70, ça s’est vu.
Dans ce contexte, sans aucun jugement, mais avec une certaine préférence :
- soit notre parisien (le Niko) s’approprie « l’histoire » de cette moto et décide continuer son « évolution » en la gratifiant d’une extension graphique « à la manière de ». Ce qui revient, quand même, à stipuler sur la dimension de l’ego de M. Marcheix…
- soit il choisit de mentionner aux amateurs intransigeants, mais avides de connaissance (que nous sommes tous ici, naturellement

), que sa machine est singulière par un dispositif clairement indépendant de l’époque et du design de la moto.
Et c’est là que sa petite plaque en laiton du début (re)prend tous son sens !
Je me souviens, qu’au Gaschney, un side Bmw de compét’ à moteur Rennsport portait une discrète petite plaque ovale avec modèle, année et origine de l’attelage.
Donc, j’assume et renie mes propositions (typo)graphiques, que je trouve, après réflexion… inutiles.