Les motos anglaises d'avant 1983

jean-pierre a écrit : ↑10 févr. 2022, 09:07 ...
Un sujet mettait tout ce monde d'accord c'était l'image de la passagère ,qui quelque soit la marque de la moto c'était ~blonde à forte poitrine ~ Bon cela est souvent resté sur un poster au dessus du lit à côté de celui de Johnny sur l'Atlas (pas pour toutes les marques)

Malgré tout, dans les bars autour de Bastille le vendredi soir, le fantasme est parfois devenu une réalité qui allais un peu plus loin qu'un simple tour en moto !!!

manx69 a écrit : ↑10 févr. 2022, 08:48 c’est où et quand?

Ça pourrait peut-être bien être Montlhéry... ?

Aucune hésitation, c'est Magny-Cours.
On voit la fin de l'inscription Winfield, sur la gauche, l'école de pilotage qui a sorti des Lafffite ou Arnoux, après Vigreux.
FB

manx69 a écrit : ↑10 févr. 2022, 08:48 c’est où et quand?

78 trophé du million Magny cours - 1 ère année d'existence AFAMAC - peut etre même 1 ere course AFAMAC (?)

Bravo FB... t'as gagné un prochain restau !!! bientot ?

Chiche TW !

apres que le passpassvaginanal aura défunté !
avec un tres grand plaisir !

j'ignorais que Vigreux avait couru sur 4 roues !
une des Veloces ex Lecomte/Vigreux - recivilisée

Claude, un gars d'Antony comme moi a très peu couru en voiture. C'était en 65 et un peu en 66.
Il a gagné le volant Shell en 65, l'année d'avant François Cevert (j'ai vérifié, Jacques Laffite ne l'a pas gagné).
Le lot était une F3, en l'occurence une Matra.
Il ne l'a pas gardé mais revendue à un autre pilote moto, Jean-Claude Guénard.

Il a réinvesti au cours de l'hiver 66-67 dans sa Rickman G50 avec l'entremise de Philippe Canoui.
C'est avec celle-ci qu'il trouva la mort à Mettet, le 30 avril 1967, triste journée.
Pour nous les gamins du coin c'était la star....

FB

Merci pour ce beau témoignage...
Gamins, on a parfois des stars du quartier, pour moi c'était Chouckroun, Terras et Husson, des voisins

tigerTR7 a écrit : ↑11 févr. 2022, 12:10 Gamins, on a parfois des stars du quartier, pour moi c'était Chouckroun, Terras et Husson, des voisins

Salut,
j'ai grandi dans un milieu où il n'y avait pas de motos. Elles me faisaient rêver quand même quand j'étais gosse... enfin, c'est surtout les motards qui me faisaient rêver car ils avaient l'air libres, ils affrontaient le danger de la mort qui tue et je les trouvaient moins cons que les z'automobilistes. C'était dans les années 70 (oui je sais, je suis "jeune" )

Mon premier beau-frère, "Nounours", un grand type chevelu un peu anar, animateur en MJC, un air à la Deweare, s'occupait d'un groupe de jeunes à la Plaine-Saint-Denis : dans leur MJC, ils bricolaient des karts. Il m'avait emmené dans le local où un poster géant montrait "Ago, le roi de la moto", tout en cuir noir avec un bol vert et rouge, à fond sur l'angle sur une MV. Je demande qui c'est et tout le monde m'a regardé comme un vrai plouc... "Mais c'est Ago, tu connais pas Ago ? C'est le meilleur !" J'ai bien regardé le poster et j'ai enregistré : OK, c'est Ago, j'ai pas intérêt à l'oublier, là, j'ai appris un truc, me suis-je dis. Je devais avoir 11 ou 12 ans, je ne me souviens plus trop.
Après, j'en parlais partout à l'école, Ago par ci, Ago par là, d'un air affranchi et très sûr de moi. Et je ne savais même pas qu'il s'appelait Agostini... j'avais bien un copain portugais qui s'appelait Agostino, mais je me doutais que le champion en cuir, il ne devait pas être portugais, il n'avait pas une allure de maçon comme les pères de mes copains de la cité Fabien.

Peu de temps après, fête de la ville, des stands à saucisses partout et v'la Nounours qui me présente à un groupe de motards, du moto-club local. Viens qui m'dit, j'vais te présenter des motards, des vrais ! Je regarde, fasciné, un mec sur une chouette bécane verte qui faisait un vrai bruit. Le mec me dit : "c'est une Norton Commando, mon p'tit gars... tu veux faire un tour ? Viens, j't'emmène !" Oh putain, la chance ! Je jette à coup d'oeil inquiet à ma mère qui n'était pas loin, je regarde Nounours qui m'fait un clin d'oeil engageant et qui fait un signe de tête au gars de la Commando et me voilà assis derrière lui, sans casque, en culottes courtes...

Braaaa, bradababraaaa, nous voilà partis pour un tour de quartier au son des Peashooter... je me suis cramponné au gars, pas trop rassuré, mais tout le monde me voyait, mes potes en tiraient une de ces tronches ! De retour, ma mère effarée et pas trop contente, Nounours qui se marrait et moi sur un p'tit nuage... une Norton Commando, tout de même !

Voilà mon premier souvenir de moto ! Pas mal, non ?

Oui plutôt (ouarf ouarf ) pas mal du tout.

Etonnant,comme beaucoup,mais pas moi pas eu cette chance,que tu n'as pas acheté une commando par la suite,dans les années 80 ça valait 5-6 fois moins cher qu'aujourd'hui.

Francis V a écrit : ↑11 févr. 2022, 22:46 Oui plutôt (ouarf ouarf ) pas mal du tout.

Etonnant,comme beaucoup,mais pas moi pas eu cette chance,que tu n'as pas acheté une commando par la suite,dans les années 80 ça valait 5-6 fois moins cher qu'aujourd'hui.

Bin j'ai passé le permis moto en 92, alors des Commando, j'en voyais plus beaucoup. Comme j'étais pas riche et que je roulais déjà en flat-twin, j'ai acheté une R 80 G/S pas cher, avec une soupape et un spi de vilo à changer.

Et puis vu ma 2CV de l'époque, j'ai assuré la continuité :





À cette époque, les gens m'appelaient "le zèbre"... allez savoir pourquoi !

Bonjour, moi une 350 Jawa rouge cadre carré qui quand je réglais mal l'avance partait en marche arrière...gag !

Gauthier 125 GA1 avec elle mes première vacances en angleterre,comme quoi a 16 ans on doutait de rien

Dans mes premiers émois motocyclistes, il y a eu : la Vitesse.
Les frangins ont fait leurs débuts dans les popus, ou plutôt dessus. Enfin, quand elles marchaient.
Les finances parentales étant ce qu'elles étaient, ils s'achetaient une moto pour deux en général.

Et sur l'une d'elles, une 175 Peugeot Bol d'Or, (une vraie), le compteur ne marchait plus. Fâcheux pour contrôler
la vitesse stratosphérique de l'engin entre deux perles sur la bougie ! Ni une ni deux, exit le compteur, à la place
ils ont mis (après l'avoir plus ou moins retaillé pour virer la jauge, l'ampèremètre et je sais plus quoi) un compteur de 203 Peugeot,
ça sort pas de la marque . Cet objet trônait fièrement au dessus du phare, sans aucune protection contre la pluie.

Un jour, l'un de mes frangins est venu me chercher au collège à midi. Il me dit " tu veux voir comment elle tape le 130"
Et hop, montage de la côte à la sortie du bled, demi-tour et descente à fond les ballons, le tout sans casque évidemment.
Au milieu de la descente, le frangin s'écarte un poil pour m laisser la vue de l'aiguille bloquée sur 130... J'en revenais pas.

L'histoire ne dira jamais quelle était la vitesse réelle...

Devant la pression, mon père a acheté un 102 ou 103 Peugeot (je ne sais plus lequel, en tout cas sans suspension à l'avant)
Aussitôt je monte sur le truc qui devait plafonner à 50 et je vais avec les potes faire du cross là ou en faisait , mais à vélo!
Gros champ de bosses en terres.
Je passe 1 fois, 2 fois, 3 fois de plus en plus vite et en essayant de décoller sur les bosses (sinon, c'est pas drôle).
J'ai fini par décoller et..... retomber sur le roue avant. Evidemment .... la fourche non télescopique

J'ai raconté à mon père que j'avais pris un virage trop vite en bas d'un descente et que je m'étais tapé un trottoir avec la roue avant.
A t il été dupe??????