Re: Et encore une, 850 MkII
Publié : 06 mars 2015, 18:07
Et maintenant les choses sérieuses arrivent.
La partie la plus marrante du remontage d'un vertical twin à bloc cylindre unique, réenquiller l'objet sur les pistons. La on envie le mono, ou le V twin ou encore le vertical twin à cylindres séparés comme un Matchless ou un R.E. Pire encore il y a le trois pattes et cela dit le plus comique auquel une seule fois dans ma vie j'ai eu à faire c'est le bloc Ariel 1000 avec ses quatre cylindres en carré.
Comme pour les pinces à segments je n'ai jamais non plus utilisé de colliers à segment. C'est peut être un tord mais c'est comme ça que j'ai toujours fait, il n'y a plus qu'à espérer que je n'ai pas trop perdu la main.
En fait deux techniques sont possibles.
Introduire chaque piston dans son cylindre respectif et le faire glisser de manière à ce que l'axe se trouve un ou deux mm du bas de la chemise. Caler comme on le peut, de préférence avec des morceaux de tasseaux, le bloc cylindre et ses pistons au dessus du plan de joint d'embase. Faire tourner le vilebrequin de manière à faire monter les pieds de bielle et les accrocher au pistons en y insérant l'axe. Si on a oublié au préalable d'installer les clips de piston coté intérieur c'est foutu il n'y a plus qu'à tout recommencer car il sera à peu près impossible de les mettre en place à coup sur. Si les axes de pistons glissent "gras dans les pistons c'est relativement facile à faire. Si il faut chauffer ou utiliser l'outil à axe de pistons les ennuis commencent et mieux vaut utiliser l'autre méthode.
Celle que j'ai utilisée en fait. Pistons installés sur les bielles, axes bien lubrifiés de même que les gorges de segments, circlips bien à leur place, à contrôler plutôt deux fois qu'une, on installe le joint d'embase et pas dessus deux morceaux de tasseau qui permettrons de bien caller les deux pistons bien verticalement, et on présente délicatement le bloc cylindre au dessus.

La les réjouissances commencent. Avant cela il est préférable d'avoir bien arrondi l'angle plus ou moins vif qu'il y a en bas de chaque chemise et que cet endroit soit bien lubrifié. Au niveau des segment le piston a bien deux ou trois dixièmes de jeux dans son cylindre, cela permet de le mettre très légèrement en biais de manière à faire rentrer un premier segment d'un coté en le poussant dans sa gorge avec les doigts on peut même à la rigueur s'aider avec le plat d'une lame de couteau. Le premier segment étant rentré le bas de la chemise va venir presque à porter sur le second segment mais il vaut mieux éviter qu'il ne s'appuie dessus. En basculant latéralement et très légèrement avec des précautions d'orfèvre le bloc cylindre on va tenter de faire pénétrer le premier segment de l'autre piston de la même manière. Le gag habituel c'est qu'on soulage un peu trop du coté ou le segment est en place, on arrive à placer celui du deuxième piston mais celui du premier en profite pour ressortir et tout est à refaire. Pour les mêmes raisons que pour la pose des segments sur les pistons il n'y a pas de photo, j'avais bien trop besoin de mes deux mains et deux de plus n'auraient pas été superflues. Bref un segment à droite, un à gauche, rebelotte et on arrive aux racleurs. Ces racleurs en trois parties ont cet avantage qu'ils sont moins fragiles que les segments en fonte grise mais encore plus pénibles à faire pénétrer dans leur chemise, mais je les ai eu. Ouf!!!
C'est fait et il n'y a plus qu'à serrer les vis et écrous d'embase et s'attaquer à la suite.

Dernier gag, les 4 vis qui traversent le bloc se serrent avec une clé BTR, sur les 3 écrous avant on peut utiliser une clé à œil, mais sur les deux de l'arrière impossible de passer la clé à œil, le haut du goujon est presque à toucher l'ailette qui est au dessus et il faut utiliser une clé plate. Les écrous sont neufs et la clé en bon état mais pour la force du serrage sur un écrou en 11 et quelque sur plat c'est pas génial. Si j'y avais pensé j'aurais du meuler le haut du goujon sur quelques mm et j'aurais pu passer la clé à œil.
La partie la plus marrante du remontage d'un vertical twin à bloc cylindre unique, réenquiller l'objet sur les pistons. La on envie le mono, ou le V twin ou encore le vertical twin à cylindres séparés comme un Matchless ou un R.E. Pire encore il y a le trois pattes et cela dit le plus comique auquel une seule fois dans ma vie j'ai eu à faire c'est le bloc Ariel 1000 avec ses quatre cylindres en carré.
Comme pour les pinces à segments je n'ai jamais non plus utilisé de colliers à segment. C'est peut être un tord mais c'est comme ça que j'ai toujours fait, il n'y a plus qu'à espérer que je n'ai pas trop perdu la main.
En fait deux techniques sont possibles.
Introduire chaque piston dans son cylindre respectif et le faire glisser de manière à ce que l'axe se trouve un ou deux mm du bas de la chemise. Caler comme on le peut, de préférence avec des morceaux de tasseaux, le bloc cylindre et ses pistons au dessus du plan de joint d'embase. Faire tourner le vilebrequin de manière à faire monter les pieds de bielle et les accrocher au pistons en y insérant l'axe. Si on a oublié au préalable d'installer les clips de piston coté intérieur c'est foutu il n'y a plus qu'à tout recommencer car il sera à peu près impossible de les mettre en place à coup sur. Si les axes de pistons glissent "gras dans les pistons c'est relativement facile à faire. Si il faut chauffer ou utiliser l'outil à axe de pistons les ennuis commencent et mieux vaut utiliser l'autre méthode.
Celle que j'ai utilisée en fait. Pistons installés sur les bielles, axes bien lubrifiés de même que les gorges de segments, circlips bien à leur place, à contrôler plutôt deux fois qu'une, on installe le joint d'embase et pas dessus deux morceaux de tasseau qui permettrons de bien caller les deux pistons bien verticalement, et on présente délicatement le bloc cylindre au dessus.

La les réjouissances commencent. Avant cela il est préférable d'avoir bien arrondi l'angle plus ou moins vif qu'il y a en bas de chaque chemise et que cet endroit soit bien lubrifié. Au niveau des segment le piston a bien deux ou trois dixièmes de jeux dans son cylindre, cela permet de le mettre très légèrement en biais de manière à faire rentrer un premier segment d'un coté en le poussant dans sa gorge avec les doigts on peut même à la rigueur s'aider avec le plat d'une lame de couteau. Le premier segment étant rentré le bas de la chemise va venir presque à porter sur le second segment mais il vaut mieux éviter qu'il ne s'appuie dessus. En basculant latéralement et très légèrement avec des précautions d'orfèvre le bloc cylindre on va tenter de faire pénétrer le premier segment de l'autre piston de la même manière. Le gag habituel c'est qu'on soulage un peu trop du coté ou le segment est en place, on arrive à placer celui du deuxième piston mais celui du premier en profite pour ressortir et tout est à refaire. Pour les mêmes raisons que pour la pose des segments sur les pistons il n'y a pas de photo, j'avais bien trop besoin de mes deux mains et deux de plus n'auraient pas été superflues. Bref un segment à droite, un à gauche, rebelotte et on arrive aux racleurs. Ces racleurs en trois parties ont cet avantage qu'ils sont moins fragiles que les segments en fonte grise mais encore plus pénibles à faire pénétrer dans leur chemise, mais je les ai eu. Ouf!!!
C'est fait et il n'y a plus qu'à serrer les vis et écrous d'embase et s'attaquer à la suite.

Dernier gag, les 4 vis qui traversent le bloc se serrent avec une clé BTR, sur les 3 écrous avant on peut utiliser une clé à œil, mais sur les deux de l'arrière impossible de passer la clé à œil, le haut du goujon est presque à toucher l'ailette qui est au dessus et il faut utiliser une clé plate. Les écrous sont neufs et la clé en bon état mais pour la force du serrage sur un écrou en 11 et quelque sur plat c'est pas génial. Si j'y avais pensé j'aurais du meuler le haut du goujon sur quelques mm et j'aurais pu passer la clé à œil.