Les motos anglaises d'avant 1983

Komar a écrit :

PHILIPPE a écrit :...tu sait que Graeme allright vit dans les Combrailles...

Non, je ne le savais pas... je l'imaginais dans une ferme retapée au fin fond de la Drôme ou de l'Ardèche... ou du Larzac.
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Effectivement il a eu aussi habité le Sud Drôme il y a pas mal d'années,dans les concentres et sur le Larzac une grande partie de son répertoire, qu'on connaissait bien, y passer.

Ce disque il était à mon père, il me l'a donné bien plus tard. Il habitait une maison dans les bois en Lozère. J'y ai passé un an en 1975, j'avais pas encore de blouson noir, et les santiags il a fallu attendre que j'ai 11 ans... Pas l'eau courante, à vrai dire pas de trucs modernes. Une ânesse (Juliette) dans l'étable sous la maison qui faisait trembler les murs quand elle brayait, et qu'on pouvait regarder par les trous dans le plancher de la salle à manger. Sur la pochette on dirait cette maison, et il y avait le même chien (Zartan) toujours couché devant la porte ou sous la table, qui aboyait un quart d'heure après le passage du facteur qui l'avait enjambé, aller et retour, pour aller poser le courrier sur la table.

Côté musique c'est cette année là que j'ai eu mon premier disque :



Après j'ai écouté les disques de ma mère (Janis Joplin, Pink Floyd), puis les miens (Neil Young, Cat Stevens), des disques qui trainaient par là (Chuck Berry) et mon grand frère m'a un peu bassiné avec les Doors et les Rolling Stones en boucle toute la journée, ça a fini par rentrer !

Faisez gaffe, les gars, ça sent le sapin !

...ou la naphtaline ?

OK, je sors

C'est dommage que la vidéo du lien France 3 ne marche plus. J'aurai aime beaucoup la voire mais je ne peut pas maintenant que je viens d'arriver mes vacances.

J'ai fait une recherche pour voir si je pouvait la trouver dans la Net ou la vidéo au YouTube.

Mais impossible.

Heureusement je me suis trouve avec une petite émission du N.O.D.O. espagnol (ou le bulletin franquiste), des années 1965 ou on parle de la violence en France, jeûneuse égaré, inadaptés, libertins et sans idéaux du banlieue parisienne pleins de haine que cherchent la bagarre au centre ville.

C'est pour rire: images que peut être proviennent d'un court-métrage ou d'un film et un discours pamphlétaire avec un message subliminal qui décrit les faiblesses d'une démocratie pour que les gents se sentent heureuses et sures de vivre dans un régime d'hauts idéaux et sous l'empire de l'ordre.

En ce cas je ne peut dire que:

Vive les blousons noires avec leurs Mob!

C'est là pour ceux qui ont loupé cette" page d'histoire tronquée" des années 60





Le Flandria (made in Belgique et non Italie) Record de ta vidéo Pachi m'a tellement fait rêver quand j'étais gamin que j'ai aussi celui-là,restauré à partir de 3 "bases", depuis 20 ans,c'est une rare version vélomoteur (kick et vitesses au pied) il manque plus que la plaque d'immatriculation à mettre.

Pachi a écrit :C'est dommage que la vidéo du lien France 3 ne marche plus. J'aurai aime beaucoup la voire mais je ne peut pas maintenant que je viens d'arriver mes vacances.

J'ai fait une recherche pour voir si je pouvait la trouver dans la Net ou la vidéo au YouTube.

Sur ioutoube c'est là

Pascalito a écrit :...Sur ioutoube c'est là

Salut,

J’ai revu cette vidéo… que de clichés ! Ah oui, la France aime se faire peur ! Pendant que l’opinion publique s’émeut de ces « blousons noirs » à moto qui cassent les fauteuils des salles de concert et qui jouent du couteau et de la chaîne de vélo sur la zone, le préfet Papon couvrait les massacres d’algériens, notamment celui de la nuit du 16 octobre 1961 quand les flics ont balancé des « arabes » dans la Seine, faisant près d’une centaine de morts.
Quatre mois plus tard, en février 1962, rebelote : les flics de Papon chargent une manifestation, faisant des centaines de blessés. A la station de métro Charonne dont les portes sont fermées, les CRS acculent des manifestants qui se réfugient dans la bouche de métro… les flics leur balancent les grilles en fonte qui protègent les terrassements des arbres plantés le long du boulevard et tabassent ceux qui essayent de se dégager. Le bilan sera de 9 morts !

Dans Hexagone (1975), Renaud rappellera ce triste épisode de l’Histoire de France : « ils sont pas lourds en février, à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés qui fignolèrent leur besogne, la France est un pays de flics, à tous les coins de rue y’en a 100, pour faire régner l’ordre public, ils assassinent impunément. »

Alors « les blousons noirs », à côté de cette violence d’Etat, c’étaient des bisournous !

grands mercis a ceux qui ont mis le lien iouiou tube ! ça m'a permis de le voir !

Merci mes amis.

Oui, les petites cyclomoteurs, toujours injuries, sont tres belles et magnifiques motos.

C'est très belle la Flandria, elle me rappelle un peu au Derbi 74 Gran Sport, ou même sa sœur plus petite la Antorcha 49 cc, deux motos avec lesquelles je rêvais quand j’étais petit et je m’offrais aider au petit distributeur Derbi qu’était a cote chez moi, quand il venait un grand camion plein d'elles et il faillait les emporter vers un petit local proche au magasin et le propriétaire nous laissait las faire descendre par le trottoir montes sur elles... (et comme jetait un bon ami son neveu il nous élisait toujours aux deux ).

Pour l'autre histoire je vais prendre mon temps pour voir avec relax la vidéo.

PS: Mais je préjuge que je vais faire une bonne interprétation des blousons noires parce que je les vois avec bon œil, vu que 1965 c'est une époque très intéressante de crise entre la fin la guerre d’Algérie et mai 68 et dans nos jours, avec petites différences circonstancielles, le cycle sociale semble que retourne dans son point mort pour commencer un nouveau période... j’espère que la nouvelle inertie soit attirée et impulsée par la confiance et la solidarité et qu'elle arrive avec moins violence et morts qu'il y a deux générations.

Heureusement, les choses changent, et en bien ! En 98 à Lens, de braves [blousons noirs] [voyous] [étudiants en lettre] [motards en Solex] [sportifs amateurs] [fils de bourgeois en manque de Kamarade] -Rayer les mentions inutiles- s'en prennent à trois salauds de flics postés dans une petite rue, très certainement pour tirer dans le dos d'une jeunesse éprise de liberté après un match de foot. Mais la liberté, ça fait peur aux [riches] [gouvernement] [banquier] [ordre publique] [fasciste] [mecs qui pensent pas comme moi] -Rayer les mentions inutiles- alors ils avaient envoyé leur hordes fasciste assermentées pour les étouffer.
Mais là, les poulets ont moins fait les malins et c'est [le peuple] [la jeunesse] [la paix] [l'amour] [la liberté] [mecs qui pensent comme moi] -Rayer les mentions inutiles- qui a eu raison de ses suppôts de la finance internationale. A cette heure, l'un d'eux doit encore être en fauteuil roulant, ça lui apprendra à faire un métier honnête !

Na pasaran !

en 98 a Lens , c'etaient des hooligans ALLEMANDS

y a rien de plus cons au monde que des supporters de foot avinés (ou pas , meme a jeun ça transpire la connerie)

j'ai connu des motards pas fins , de véritables bœufs !

et des ""biens ""français..................... alors .............pas de généralisation , please !

ça serait bien que l'on reste dans les clous ! pas besoin de déraper , je crois que sur les """noirs blousons "" nous sommes d'accord , non ?

c'est le principal !

je trouve toutes vos réflexions très agréables à lire ................

une époque

Moi je me rappel de 2 bandes dans le 75, enfin maintenant dans le 92, la butte rouge à chatenay malabry et la cité blanche au petit Clamart, ben les rencontres nocturnes étaient animées, mais bon ils se démerdaient entre eux, à la chaîne de vélo, pas de feu de poubelles (elles étaient en ferraille, et pas de casse d’abris bus, (il n'y en avait pas).

bande... un mot que provient des Goths. "bandwo" (drapeau, étendard), et que le français partage avec l'espagnol.

Chez moi le mot goth a fini comme "bandera" ou drapeau. Aussi comme "banda", ou un groupe de gens armes qui suivent un étendard ou un leader.

Mais "bandolero" mélange son signification avec "bagauda" (un petit groupe de guerriers bien organisé), un mot d'origine celte "bagad" ou "guerrier", latinise comme bagaudae ou voleur, en tout cas un rebelle.

Bagaudas avec les romains, appelées plus tard "bandoleros", étaient formes, en temps d'une Rome décrépite, par de paysans ruines ou expulses leurs terres pour payer "la dîme de protection" aux wisigoths, par affranchis, déserteurs de la légion, esclaves évades. indigents, ...en définitive, gens sans futur qui se sont organises pour lutter contre le pouvoir et l'injustice.

Apres tout ça le pendule s'est balance plusieurs fois pendant beaucoup de générations.

Pour moi c'est difficile voir aux blousons noirs simplement comme "bande" ou gens armés parce qu'ils les manque un étendard.

Je ne peux pas les voir non plus comme "bandoleros" parce qu'il les manquait s'organiser, soit-il pour la rébellion ou pour former un groupe de "gang".

Je ne peux les voir que comme anges déchus ou rebelles avec cause a la recherche d'un étendard que suivre ou simplement de la camaraderie d'un groupe.

PS: mais je dois reconnaître que mon française s’améliore avec ce thème parce que je pense, après vous avoir lu, que quand vous disiez bande c'est plutôt avec le sens d'un mot méprisant pour parler sur un groupe d'amis qui se ressemblent pour s'amuser et faire le voyou.