C'est bien ce qui me chagrine, je vais tenter de trouver une combine mais en attendant je vais déjà tenter de contrôler ce que cela donne avec un flotteur classique en plastique.
Mon carbu est un 932 d'époque indéterminée mais pas un premier, en revanche je lui ai offert un flotteur en liège fixé par une patte métallique théoriquement ajustable comme sur les premiers.
Je viens de recevoir ma commande de matériel électrique, bien évidemment j'en ai oublié en la passant et je vais pouvoir continuer mon travail sur le faisceau. Le carbu je le laisse de coté pour l'instant mais sur le sujet je n'ai pas encore dit mon dernier mot.
Petite digression, pour tout un tas de raisons qui n'ont pas leur place sur ce forum j'ai du quitter pour quelques jours ma Bretagne et donc ma Norton préférée.
J'en ai profité pour faire une petite visite, nostalgie quand tu nous tiens, à un endroit hautement historique qui n'a finalement que très peu changé depuis sa création vers la fin de 1985. La "je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre", cela dit même si il y en a quelques uns qui évoluent parfois sur ce forum, au milieu des vieux croutons que nous sommes ils ne représentent certes pas la majorité du genre.
Cet endroit se situe dans une vague commune de la banlieue sud est de Paris, dans une petite rue vieillotte et à sens unique, après être passé sous un porche on se retrouve dans une courre non moins marquée par les ans en face de ceci.

Autrefois il y avait même une enseigne au dessus de la porte d'entrée mais le temps ayant fait son œuvre le nom qui annonçait fièrement ce qu'était ce lieu a été effacé. Peu importe, la porte étant grande ouverte on peu pénétrer dans ce qui pour certains pourrait être le caverne d'Ali-Baba.

Vous l'aurez compris, ceci est l'antre de notre ami Marco, et vous savez lequel. Vous noterez l'authentique fresque murale digne des plafonds de la chapelle Sixtine. Cette œuvre magistrale, dont une datation précise au carbone 14 nous apprends qu'elle est datée de la fin du vingtième siècle ( après J.C quand même ) est un aérographe sur toile qui fut réalisée par le grand maitre Patrice L... pour illustrer un stand tenu par l'établissement cité sur la partie gauche au salon Rétromobile vers le début des années 80. A droite elle représente notre ami précité au guidon de sa Triumph 6T période rouge. Toute une histoire cette moto, elle a connu au moins trois périodes, une grise, une bleue pour finir par cette période rouge au summum de son évolution. Comme bon nombre de celles que nous fabriquions à l'époque, elle n'a jamais existé et c'était un assemblage de pièces diverses de récupération et de pièces neuves, montées quand même avec un minimum de soins et bien sur dépourvue de la moindre carte grise. A l'époque le niveau de finition et de préparation était loin d'être ce qu'il est devenu aujourd'hui mais elle fonctionnait plutôt bien et la partie cycle à arrière rigide et à fourche et frein avant des années 50 a vite avoué ses limites. Carters Triumph pré-unit à gros roulements, vilebrequin et bielles de T120, deux AC admission de T140, deux pistons HC de T120, une culasse fonte de T110 munie de soupapes de T120 avec les conduits d'admission redressés et passés à 30mm et sur laquelle j'avais réussi a placer deux concentrics du même diamètre. Le taux de compression réel, mesuré ressortait à presque à 11 à 1. Théoriquement ca ne peut pas marcher, sur une culasse fonte c'est beaucoup trop du moins c'est ce que j'ai toujours appris, et pourtant elle tournait et pas si mal que ça. Ne pas oublier toutefois que les courses AFAMAC se déroulaient généralement sur 5 tours, parfois 7 et que si il avait fallu en parcourir 20 ou 30 elle ne serait sans doute pas arrivée au bout sans dommages, mais heureusement le cas ne s'est jamais présenté.

Des motos j'ai l'impression qu'il y en a plus qu'il n'y en a jamais eu, certes pas que des Anglaises d'avant 1983 il y a un peu de tout, voir des presque modernes mais d'une part elles sont quand même largement en majorité et d'autre part c'était déjà le cas à l'époque, quand nous avons installé cet établissement nous sommes devenus concessionnaire MZ et le sommes très vite devenus du groupe SIMA ( Ducati, Cagiva, Morini et Husqvarna ) et les T120 et autres Commando ont bien du apprendre a cohabiter avec les 125ETZ et les 750SS.

Il y a même un Vincent, enfin une base Meteor en 600 et quelques avec un cadre Slatter.

Ou encore une belle G80.

Dommage, mes photos sont loin d'être fameuses, je suis moins mauvais mécanicien que photographe et le portable que j'ai utilisé n'est plus de toute première jeunesse.
Quand je n'était pas à me crever les yeux sur de la paperasserie diverse, et déjà à l'époque il n'en manquait pas, ma place c'était la dans l'atelier. Souvenirs, souvenirs.

Bon c'est pas tout j'ai une Commando à terminer moi. La nostalgie des époques passées c'est bien joli mais j'ai un faisceau électrique à terminer et ensuite un moto à faire démarrer.