Tout commence par une simple prise de RV. Au téléphone le standardiste, monsieur Yves, un monsieur charmant qui vous donne les dates possibles car la demande est forte.
Enfin la date arrive et l’on se présente à l’entrée devant un immense portail où vous attend le gardien de l’usine :
bonjour moi c’est Yves, c’est bizarre ça, un deuxième monsieur Yves, bon !!
Et là, de deux choses l’une, soit vous arrivez en voiture et le gardien vous envoi sur le parking, soit vous avez une anglaise et là c’est le tapis rouge, moi j’avais les deux, l’anglaise sur la remorque derrière la voiture donc j’ai posé la moto directement dans les ateliers.
Atelier à faire pâlir le gérant d’une concession moderne, rien ne manque, des motos partout, de l’outillage tout le tour, de la pièce de rechange sur toutes les étagères, des appareils de mesures hi tech, tout y est.
Chaussures de sécurité pour tout le personnel etc…
Monsieur Yves, le gardien de l’usine m’annonce que monsieur le directeur va me recevoir, il termine pour l’instant une visioconférence sur sa future Transpy.
Arrivée du monsieur, bonjour moi c’est Yves directeur de l’usine

Quelques rapides vérifications avant de commencer style : c’est quoi ton allumage, oui ben c’est pas terrible mais ça fait zigbul quand même mais il faut savoir que…….. quand tu………… Whoua !! la science quand même.
Ceci fait, on déshabille la belle mais il sait déjà ce qui ne va pas et 4 coups de tournevis et 5 coups de clefs plus tard il opère là où il faut. C’était bien ça m’annonce-t-il, le gicleur est complètement bouché, débouchage, remontage, et au 1er coup de kick elle démarre, miracle, la dernière fois que j’avais essayé 3h10 plus tard, oui oui ça s’appelle être obstiné voir têtu, elle n’avait rien voulu savoir.
Réglages divers aux pt’its oignons et à l’oreille s’il vous plaît car les appareils ne satisferont pas le maître et elle tourne comme un coucou Suisse.
Visite ensuite du reste de l’usine, le bureau d’étude, porte blindée à reconnaissance rétinienne, badge à l’entrée et interdiction totale de faire des photos. Des ord, enfin 1 ordinateur partout, un ingénieur travaillant sur un prototype révolutionnaire, une Tricati, bonjour moi c’est Yves, encore un ?? J’ai juste eu le droit de photographier la boucle arrière donc, Chuttttttttttttt, il vous la montrera surement lui-même.
Je suis reparti heureux comme un gosse qui a vu le père Noël.
Tout ça Yves pour te dire encore un immense merci, que ton accueil et ta gentillesse sont à la hauteur de tes compétences et que je vais enfin pouvoir rouler avec cette machine. Et tant pis si Yéti me dit encore que je cire des pompes.

Bonne transpy à tous ceux qui ont la chance de la faire.
Un Tacoma heureux.
