Salut,
les routes sympas pour nos anglaises et les raodbook qui vont avec, faut se les faire soi-même, exactement comme on entretient nos pétoires nous-mêmes.
Que ce soit en vieille moto ou en 2CV, ça fait des années que je pratique de la même manière : je trace au crayon une ligne droite de mon point de départ à mon point d'arrivée, en excluant les voies rapides (et donc les autoroutes, je boycotte Vinci au passage, c'est une goutte d'eau dans l'océan de la Résistance, mais ça fait du bien).
Ensuite, je relève les routes secondaires, si possible les départementales les plus petites qui passent au plus près de ma ligne droite. Je note les bourgs, quelques repères remarquables (voies ferrées et cours d'eau) et je relève tous les changements d'appellation de la route, par exemple que la RD 118 devient la RD 911 ou D 8.
L’intérêt de cette préparation, c'est qu'ainsi, on mémorise le trajet prévu, du moins dans les grandes lignes.
Je copie mes indications (à la main sur une feuille) ou dans un doc word que j'imprime en gros caractères sur un format A7 et zou, dans la pochette transparente de la sacoche de réservoir ou dans un tube en plastique (ou sur un tube en carton) maintenu entre les branches du guidon par un tendeur.
Comme ça :
Ou comme ça, comme je l'ai vu sur la Guzzi d'un copain à Britalia :

La feuille est glissée dans une pochette intercalaire transparente et maintenue sur le tube en carton par deux bracelets élastiques taillées dans de la chambra à air... simple et efficace.
Le principal, c'est la démarche : à mon avis, faut absolument proscrire le GPS, véritable prothèse pour "mal-s'orientant". Le GPS guide tellement que le cerveau ne fonctionne plus en activant le sens de l'orientation naturel, cette capacité à se situer, à sentir où est la bonne direction.
Le risque de se perdre ? Une illusion, une peur irrationnelle ! On ne peut pas se perdre sur des routes qui comportent des indications à intervalles réguliers et une route débouche toujours "quelque-part", sur une autre route, un village, un pont au-dessus d'un cours d'eau, d'une voie ferrée, d'une autre route.
Faut se fier au soleil pour s'orienter et ainsi, on sait bien si on roule vers le sud ou les autres points cardinaux.
Et surtout, faut rester déterminé à ne pas se laisser embarquer par la facilité, les panneaux de grandes directions ayant tendance à rabattre le troupeau vers les grands axes.
Mais ça, puisque vous roulez en vieilles anglaises, vous le pratiquez déjà.
Bonne route à tous.
Komar (salle des pas-perdus, pavillon des Chemins de traverses, allée des Oies sauvages)