Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

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rickman
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par rickman »

"""En avril 1962, je reçois mon ordre d’incorporation dans l’armée."""

certes !

donc tu aurais 73 ans n'est -il pas ? (ou pas loin )

de l'hospice
salle des fiches : mise à jour et nkvd
slt et frat

ps : 73ans ? génial , j'ai encore quelques semaines devant moi
Piaf
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Piaf »

la vitrine ça me rappelle comme je bavais devant ma commando toute neuve et qu'il a fallut attendre encore une semaine pour qu'on me la "prepare".
Vite la suite!!
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SERGE INTER
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par SERGE INTER »

Eh bien, Alain, tu veux me pourrir la chute de l'histoire avec ta fuite !..... :D

Merci, J.C. mais le compteur affiche une unité de plus. A l'époque on partait au service après ses 19 ans. Et je te la donne émile, après 3 ans et demi de travail et 18 mois d'armée, je suis rentré sagement à la maison car j'étais encore....mineur!

Jour J, les motos sont arrivées.

Quelques visites plus tard, M. Marchand nous accueille avec le sourire « L’usine est d’accord pour toutes les transformations ! » Nous sommes aux anges, nos motos seront à l’image de nos rêves les plus fous. Ensuite au fur et à mesure de nos disponibilités financières, chacun de nous signe le premier acte important de sa vie d’adulte ; la commande de SA moto.

Branle-bas de combat en mars 1964, la première Interceptor commandée par Christian est arrivée. Le samedi après-midi suivant. nous sommes présents devant la boutique des Ets. Psalty pour la réceptionner. Etat de choc garanti, elle est là superbe. Tout a été réalisé comme convenu. Les personnes présentes sont sous le charme. Ils reconnaissent un équilibre général de la machine vraiment réussi. Pierre, le chef d’atelier, sort la machine sur le trottoir. Aussitôt c’est l’attroupement. Les passants regardent médusés une moto pas comme les autres. Une moto où la notion d’esthétique s’appuie principalement sur le moteur. « Haut comme une cathédrale » commentera plus tard un essayeur moto. Le bloc moteur c’est la pièce maîtresse de chez Royal.
Bien, alors on appuie sur le kick ! Un grondement sourd fait trembler le sol, les vibrations se propagent, nous pénètrent. Les pots d’échappement répercutent le bruit des explosions dans nos poitrines, comme dans un concert hard. Le nouveau-né a poussé son premier cri.
Quelques rapides explications sont données à l’heureux pap… heu ! Pilote empreint de fierté et d’émotion. Christian enclenche la première, la moto d’abord hésitante s’éloigne rapidement. Puis elle disparaît dans le flot de la circulation comme un animal sauvage remis en liberté dans son milieu naturel. Pour nous la fête est finie. Je m’engouffre dans le métro avec Dédé, le cœur triste mais la tête pleine de lumière et de bruit. Encore trois mois à attendre !

Cette année le grand prix de France a lieu à Rouen fin juin. Désireux d’y assister nous poussons les feux auprès des Ets Psalty pour disposer des motos à temps. Pari tenu ! Le samedi 27 juin 1964, veille des courses nous sommes invités à prendre possession des bécanes.Par une magnifique journée ensoleillée (surtout dans la tête) nous arrivons chez Psalty au début de l’après-midi. Les triplées sont là, sagement rangées en épi dans le magasin. Complètement gazé, je flotte au-dessus du sol. J’y suis enfin, ELLE EST LA ! Malgré tout j’ai l’estomac noué, j’avoue n’avoir jamais piloté de grosse cylindrée.
Nous demandons à Pierre de hâter les préparatifs de mise en route pour nous permettre de partir rapidement pour Rouen. Après m’avoir soulagé d’un chèque de 2500 F (3 500 euros 2017) et d'un crédit de 5000 F( 7.000 euros 2017) M. Marchand nous remet les cartes grises. Dédé est tout vert car il nous faut encore débourser le prix du carton et divers frais de mise en route. Fébrilement je cherche le numéro d’immatriculation de ma promise sur le précieux document, seul élément permettant d’identifier les motos. « 3 340 QG 75 » C’est le mien ! J’ai gagné (Le million ! Le million !) Comme dans une tombola je me précipite sur mon lot. La voili ! La voiça ! Ma Mienne à Moi !

En plus, je suis un chanceux. Un vrai de vrai, du genre du type gagnant le splendide porte-clefs en plastique au lieu de la misérable montre en or. Effectivement en dessous du moteur une belle flaque d’huile immaculée sur le carrelage reflète le bas-moteur. Effet esthétique recherché par l’homme de l’art vendeur de motocyclettes d’outre-Manche ? Nenni ! « C’est une fuite sans importance » me susurre l’avocat des Britishs avec un sourire rassurant. « Comme vous êtes pressé nous n’avons pas eu le temps de resserrer la boîte de vitesse » Il ajoute « A la révision des 500 km, avec un coup de clef tout rentre dans l’ordre » Bon puisqu’il le dit sortons les motos, car l’heure tourne.

Aucune photo ne fut prise pour immortaliser l’événement, mais celui-ci reste vivace dans ma mémoire. Imaginez ! Quatre Interceptor neuves se trouvent réunies au creux d’une période la plus noire pour la diffusion de la moto. L’émotion est au rendez-vous. Les quatre Royal sont mises en route dans un état d’excitation, de crainte et de bonheur.

La grande aventure commence, en route pour Rouen, la France, l’Europe…..et les galères !

Suite et fin : L'arnaque
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gigi
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par gigi »

La suite , Bon D'la !!!!!

J'en trépigne !!!! :wink:
raspoutine
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par raspoutine »

Merci, Serge, je ne regrette pas de m'etre levé de bonne heure.
Vincent04
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Vincent04 »

Fabuleux !
Merci :D
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michelm
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par michelm »

Belle histoire, merci pour ce récit !
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Yeti En ligne
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Yeti »

C'est super, ces témoignages ! Les émotions face à sa première moto ne changent pas avec le temps !
La suite, la suite !

S'il y a un autre ancien qui veut préparer sa plume, on enchaine avec plaisir !
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serge
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par serge »

La suite vite...

Pitié Serge, je n'ai plus d'ongles. :(
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Rollmops
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Rollmops »

Yeti a écrit :S'il y a un autre ancien qui veut préparer sa plume!
et oh gamin, gaffe à la récré :lol:
Ahhhhh la (les) Interceptor !
Y’en avait 2, neuves, ici dans la bande « les amis de la moto »
A chaque sortie c’était de grandes discussions entre les proprios
S’agissait du grand RITE, la mise en route !
Ils confrontaient leurs expériences de sa maîtrise oh combien capricieuse
Je noie, pas moi
Je fais ci, ben moi je fais ça !
Je ne sais pas s’ils ont tout essayé mais bou di ils en ont fait des expériences :
Les Monobloc en ont vu : montage d’extension de cuves, couvercles transparents pour mieux appréhender les niveaux, sont même allés jusqu’à percer un chti trou juste au ras du niveau réputé optimal
Au bout du compte ce qui marchait un jour n’allait plus le lendemain
L’un et l’autre avaient déjà du vécu mais là ! ben ils s’en remettaient à la chance ou au hasard
Autant que je me souvienne ça ne roulait pas trop mal, moi j’avais une 31CSR qui avait remplacé la 16 MS de mon permis ( j’étais revenu de ma séquence tourisme de l’autre côté de « la belle bleue ») et le reste de l’équipe avait des Super Rocket, Rocket Gold Star, T110 et 120, 99 et autres bricoles du même genre, j'allais oublier les Square Four!
Dans toute l'agglomération Lilloise et à la ronde il ne devait plus y avoir que nous qui roulions en moto, on était peut être 30, 40 à tout casser
Pierre 'O
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Pierre 'O »

Ah bon, voilà, le temps de retrouver mon pseudo sur le mac, pas posté depuis longtemps, mémoire vive saturée, l’âge peut-être, enfin tout ça, peu importe.

Ce post ranime des souvenirs, le disque dur n’est pas trop atteint !

L’avenue des Ternes (quel nom sinistre), Paris, je connais bien, le bouclard avec le pappy et le mécano, c’était Moto-Hall, Madame et Monsieur Habert, Pierre, le mécano. Madame Habert tenait derrière son comptoir un exemplaire d’un Moto-Revue des années trente où elle « faisait la couverture » comme femme pilote, une avancée importante à l’époque. Ils étaient concessionnaire Velocette, entre autres marques, j’ai acheté là ma première Veloce, une LE.

Longtemps après, j’ai racheté à l’autre bout de la France une LE, une quatre vitesses, ça va quand même un peu mieux que ma première à boîte trois… Le vendeur me ressort le ‘owner’s handbook’. Sur la page de garde le tampon Moto-Hall. J’étais comme à la maison.

Bien, le mac, ‘keep on the good job’. Je le lis régulièrement même si j’interviens peu.
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Alain B.
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Alain B. »

SERGE INTER a écrit :Eh bien, Alain, tu veux me pourrir la chute de l'histoire avec ta fuite !..... :D

...Effectivement en dessous du moteur une belle flaque d’huile immaculée sur le carrelage reflète le bas-moteur. Effet esthétique recherché par l’homme de l’art vendeur de motocyclettes d’outre-Manche ? Nenni ! « C’est une fuite sans importance » me susurre l’avocat des Britishs avec un sourire rassurant. « Comme vous êtes pressé nous n’avons pas eu le temps de resserrer la boîte de vitesse » Il ajoute « A la révision des 500 km, avec un coup de clef tout rentre dans l’ordre » Bon puisqu’il le dit sortons les motos, car l’heure tourne.

Suite et fin : L'arnaque
Ooooopssssss! :oops: Désoled: je ne connaissais pas la chute!!!

La fuite! la fuite! On attend avec impatience ! :mrgreen:
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SERGE INTER
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par SERGE INTER »

L'Arnaque :


La petite fuite d’huile de la boîte de vitesses, vous vous en souvenez ? N’y pensez plus, ce n’est pas elle qui fuit, c’est le carter moteur ! La révision des 500 km n’a pas pu être effectuée pour cause de congés payés du chef d’atelier de chez Psalty. Je rapporte donc l’Interceptor en octobre pour la révision des 1500 km. En fait la machine totalise un nombre de kilomètres beaucoup plus important. Mais l’importateur sait depuis le premier jour l’importance de la réparation à effectuer. Il retarde le plus possible le moment d’ouvrir le moteur en tentant même de me décourager d’effectuer l’opération.

L’intervention terminée je reviens chercher la moto. Mais avant de pouvoir la reprendre, M. Marchand me remet une facture d’un montant de 275 F (385 euros 2017) établie par erreur à l’ordre de Dédé. L’intéressé à toujours nié le bien fondé dudit document. Du moment où il faut raquer, des affaires urgentes l’appellent ailleurs ! Je m’étrangle, demande des explications, fait valoir la garantie. La discussion s’éternise, l’on m’objecte que la garantie ( 6 mois !) ne couvre que les pièces à l’exception de la main d’œuvre. Je réalise à ce moment que je n’aurais pas dû réceptionner la moto avec cette fuite. Tout au moins le faire constater par écrit avant d’en prendre possession. Maintenant il est trop tard.

Le chef d’atelier essaie de me convaincre, à force de coups d’œil complices et de mots prononcés à mi-voix. Il me dit que toute la partie mécanique a été vérifiée et remontée au-delà des instructions données par son patron. A entendre Pierre, il a tout passé en revue, poli , nettoyé, réglé, amélioré toutes les pièces démontées. Rétroactivement, je ressens une angoisse vu la façon dont le pote à TW a relaté comment à coup de barre à mine il "déposait " les moteurs. Bon, peut-être que 3 ans plus tôt, il abusait beaucoup moins de produits illicites ! Faut y croire !

En désespoir de cause je paye pour reprendre la moto. Afin d’effectuer un essai sur route, nous prenons la direction de la porte d’Italie et de l’autoroute du sud jusqu’à Orly. Entourés de plusieurs copains, j’ouvre progressivement les gaz pour tester la machine. Dès les 100 km/heure la moto commence à louvoyer. Plusieurs tentatives confirment le phénomène, la moto devient instable dès cette vitesse atteinte. Je rends la main, peu rassuré je suis à l’affut de toute autre anomalie de fonctionnement. Gagné ! Le compte-tours revient à zéro. Lui non plus ne semble pas apprécier les soins attentionnés du concessionnaire.

A l’arrivée, j’aperçois la prise du compte-tours pendant lamentablement, les vis sur le carter distribution n’ont pas été serrées convenablement. Quant à la tenue de route défectueuse, après de longues recherches, la fourche en est la cause. Seul un fourreau a bénéficié d’une double ration d’huile, le second devant se contenter d’un grand bol d’air.

Face à ce flagrant constat d’incompétence, de jean-foutisme, voire d’escroquerie, il est décidé de ne plus confier nos machines aux Ets. Psalty.

Epilogue:

Sur les 4 motos une à totalement disparue des radars. Une autre s'est transformée au fil du temps en moto donneuse, mais elle existe toujours avec son cadre et sa carte grise d'origine ,totalement restaurée et classée moto anglaise la "plus d'origine" par le Vintage Motorcycle Club UK en 2000 à Montlhéry.

Les deux autres, l'Airflow (n° de série 11.347) et La sportsflow (n° de série 11.348) sont maintenant devenues inséparables dans mon garage.

Beaucoup de galères pendant les sixties car nous sortions des mobs et nous n'avons jamais pu avoir le moindre manuel technique. Dès 1965, les productions de plus en plus confidentielles des twins sont réservés aux USA et les Ets Psalty se tournent vers les productions japonaises et italiennes.
La société Royal Enfield s'arrête définitivement en 1970, nous sommes orphelins, snif!

Ces twins Royal, lorsqu'ils sont remontés en respectant les caractéristiques techniques et la métrologie d'origine, avec des composants internes modernes sont très fiables dans les conditions actuelles de circulation. Ce sont des routières avant tout, très coupleuses, qui acceptent des voyages au long cours sans jouer de la clef anglaise.

Ascension du col de Puymorens en 1965
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Interceptor Airflow rally triton 2015
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Interceptor Sportsflow
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gigi
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par gigi »

Il m'est passé entre les mains il y a bien longtemps une Meteor Minor Airflow . revendue (pour incompatibilté d'humeur de l'embrayage très particulier ) pour la même bouchée de pain que celle qui avait conclu l'achat, à un gars qui habitait les confins de la Seine-Maritime et de l'Oise ... le carénage a équipé un temps la Bonnie de Pierre, et, peint en vieux rose , il est toujours suspendu dans son cabouin ... :mrgreen:
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Yeti En ligne
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Re: Chroniques Parisiennes de l'interieur............... d'un bouclard ! 1967

Message non lu par Yeti »

Merci Serge. Tu n'as jamais eu que les deux RE ou est ce que tu as "quand même" eu d'autres motos ?
Car pour ma part, mes anglaises étaient déjà vieilles quand je les ai acquises et j'ai donc toujours roulé, du coup, avec des motos anciennes. Mais je ne sais pas si j'aurais pu garder aussi longtemps comme unique moto, une moto acheté neuve... :?:
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