LA MODE DU SCRAMBLER ? Steve Mac Queen ?
Publié : 03 févr. 2020, 15:46
Devant le merdier ambiant coincé entre le « c’était mieux avant » et les histoires de marketing et son cortège de héros virtuel, de temps en temps tu te sens complètement démunis face aux discours tout fait et formater qui fait vibrer les frileux devant les ordinateurs, donc il faut prendre les choses en mains.
Tout a commencé par l’invitation de mon ami Pierry Minette champion de moto cross, Dakar et tout le bordel qui proposait d’engager ma Royal Enfield WDCO 1944 sur une Baja dans le désert Espagnol et comme je ne suis pas un mec raisonnable, j’ai dit OUI.
L’inconscience même pour plusieurs choses, d’une j’ai jamais fait de tout terrain donc avec aucune expérience, je ne connais pas absolument pas le lieu et surtout j’enfourche une moto de 76 ans rigide fourche parralélo au milieu de 130 motos qui naviguent entre la 490 IT et les derniers standards de la production enduro.
En descendant la machine du camion, j’ai fait le buzz en tant que « fou » mais avec une certaine estime des Espagnol (qui sont adorables), logiquement je devais pas aller loin….
Chose que je comprends……enfin que j’ai compris vu l’épreuve.
L’épreuve c’était 180 km de tout terrain au road book (merci aux basques et Eric qui m’ont servi de lièvre), 9h de routes en terrain hostile voir très hostile.
J’ai démarré l’épreuve peinard avec du chemin roulant et de la pierre et testé mes pneus trails gonflés à 1,2kg en gérant la machine et cherchant mes repères.
STOP
Pour ceux que cela fait chier mon expérience en tout terrain et qui préfèrent s pignoler sur You tube sur des trucs d’avant d’ ISDT 1964 ou des problèmes d’huile, je peux rien pour vous, pour les autres je continu.
Donc sur une rigide authentique, les « dispatch rider » roulaient sur du terrain hostile et je peux vous dire qu’ils en chiaient grave, je me suis un peu foutu dans leur peau, même carrément…….rien ne résiste en terme de boulonnerie, la machine encaisse sévère, le corps aussi car il faut compenser le manque de suspensions et chose primordial bien faire ses trajectoires.
La moindre bosse à 50/70 kmh te pulvérise, donc être très vigilant ou tu mets les pneus, entre cailloux ornières, j’ai pas eu trop de difficultés en altitude et après un apprentissage d’une heure j’ai un peu taquiner, d’après que j’ai doublé des 1200 GS …….Avec correcteur de trajectoire.
Dispatch rider c’était le mot d’ordre, une sorte de martien dans l’univers actuel et cela me plait considérablement car les mecs qui m’accompagnaient, m’ont regardé en se posant des questions et la réponse c’est « ne pas tricher », quand je roule c’est le couteau entre les dents, le reste c’est de la littérature.
J’en ai chié grave dans le bourbier en plaine suite aux intempéries ou là c’était carrément ouch ! roues bloquée par cette terre blanche et plusieurs vidanges du carbu suite à des passages hostiles en zone humide…….tu rigoles pas, mais vraiment pas.
Donc la machine, toujours roulante c’est littéralement désintégrée avec perte d’optique de phare, pot et toute la partie arrière à 6 km de l’arrivée (morale dans les pompes )ou j’ai rejoint en « bobber » c'est-à-dire sans plaque en passant devant les flics espagnol dans un bruit digne du Hell fest, j’avoue que c’était assez Rock N roll
Pas une moto ancienne ne peut résister à un roulage comme cela , surtout d’origine, la WDCO a été brave, vraiment et je tiens à dire que je suis rentré dans un cercle très très fermé de ceux qui ont fait une épreuve comme celle là.
Riche en expérience et en épreuve physique et mentale, je vous le conseil vivement
C’était ce we et pas dans les années 50/60 et pour ceux qui sont partant et qui ont des bon conseils, rendez vous à Monesert 2021
Kruel















Tout a commencé par l’invitation de mon ami Pierry Minette champion de moto cross, Dakar et tout le bordel qui proposait d’engager ma Royal Enfield WDCO 1944 sur une Baja dans le désert Espagnol et comme je ne suis pas un mec raisonnable, j’ai dit OUI.
L’inconscience même pour plusieurs choses, d’une j’ai jamais fait de tout terrain donc avec aucune expérience, je ne connais pas absolument pas le lieu et surtout j’enfourche une moto de 76 ans rigide fourche parralélo au milieu de 130 motos qui naviguent entre la 490 IT et les derniers standards de la production enduro.
En descendant la machine du camion, j’ai fait le buzz en tant que « fou » mais avec une certaine estime des Espagnol (qui sont adorables), logiquement je devais pas aller loin….
Chose que je comprends……enfin que j’ai compris vu l’épreuve.
L’épreuve c’était 180 km de tout terrain au road book (merci aux basques et Eric qui m’ont servi de lièvre), 9h de routes en terrain hostile voir très hostile.
J’ai démarré l’épreuve peinard avec du chemin roulant et de la pierre et testé mes pneus trails gonflés à 1,2kg en gérant la machine et cherchant mes repères.
STOP
Pour ceux que cela fait chier mon expérience en tout terrain et qui préfèrent s pignoler sur You tube sur des trucs d’avant d’ ISDT 1964 ou des problèmes d’huile, je peux rien pour vous, pour les autres je continu.
Donc sur une rigide authentique, les « dispatch rider » roulaient sur du terrain hostile et je peux vous dire qu’ils en chiaient grave, je me suis un peu foutu dans leur peau, même carrément…….rien ne résiste en terme de boulonnerie, la machine encaisse sévère, le corps aussi car il faut compenser le manque de suspensions et chose primordial bien faire ses trajectoires.
La moindre bosse à 50/70 kmh te pulvérise, donc être très vigilant ou tu mets les pneus, entre cailloux ornières, j’ai pas eu trop de difficultés en altitude et après un apprentissage d’une heure j’ai un peu taquiner, d’après que j’ai doublé des 1200 GS …….Avec correcteur de trajectoire.
Dispatch rider c’était le mot d’ordre, une sorte de martien dans l’univers actuel et cela me plait considérablement car les mecs qui m’accompagnaient, m’ont regardé en se posant des questions et la réponse c’est « ne pas tricher », quand je roule c’est le couteau entre les dents, le reste c’est de la littérature.
J’en ai chié grave dans le bourbier en plaine suite aux intempéries ou là c’était carrément ouch ! roues bloquée par cette terre blanche et plusieurs vidanges du carbu suite à des passages hostiles en zone humide…….tu rigoles pas, mais vraiment pas.
Donc la machine, toujours roulante c’est littéralement désintégrée avec perte d’optique de phare, pot et toute la partie arrière à 6 km de l’arrivée (morale dans les pompes )ou j’ai rejoint en « bobber » c'est-à-dire sans plaque en passant devant les flics espagnol dans un bruit digne du Hell fest, j’avoue que c’était assez Rock N roll
Pas une moto ancienne ne peut résister à un roulage comme cela , surtout d’origine, la WDCO a été brave, vraiment et je tiens à dire que je suis rentré dans un cercle très très fermé de ceux qui ont fait une épreuve comme celle là.
Riche en expérience et en épreuve physique et mentale, je vous le conseil vivement
C’était ce we et pas dans les années 50/60 et pour ceux qui sont partant et qui ont des bon conseils, rendez vous à Monesert 2021
Kruel














