Joint SPI
Publié : 16 juin 2022, 08:56
Salut,
je vois souvent dans les messages écrit "joint SPY", "joint SPIE"... en fait, il s'agit de joint "S.P.I.", initiales de "Société de Perfectionnements Industriels", entreprise de mécanique sise Bd Péreire à Paris 17è qui fournissait, dans les années trente, des joints à lèvres, un perfectionnement des bagues d'étanchéité rendu possible par l'utilisation des matières plastiques.
À cette époque, de nombreux joints d'étanchéité montés sur des arbres tournant dans des paliers lubrifiés ou coulissants (vérins) étaient encore réalisés en cuir ou en tresses textiles (feutre, coton tressé...) enduites de graphite, de suif et autres produits gras... les régimes de rotation étaient plus faibles qu'aujourd'hui, les opérations de maintenance plus courantes et les huiles moins perfectionnées.
Et puis le joint à lèvre s'est peu à peu imposé. Réalisé en matière plastique (élastomère), souple, avec une partie dure serrée dans le palier et une lèvre souple venant lécher l'arbre en rotation ou le tube de vérin, le joint à lèvre a supplanté les bagues d'étanchéité alors en vigueur pour ses qualités d'étanchéité, sa tenue dans le temps et sa facilité de remplacement.
Je ne saurais dire si la Société de Perfectionnements Industriels parisienne a elle-même inventé ce procédé qui s'est généralisé un peu partout dans les pays industrialisés (l'origine serait allemande), mais par sa force de communication, le terme "joint SPI" en référence à cette entreprise s'est généralisé au point de devenir la définition de ce type de joint.
À simple lèvre au début, la bague d'étanchéité dite "joint SPI" s'est perfectionné en joint à double lèvres intégrant un ressort de compression.
Voilà voilà... ceci dit en passant puisque nous sommes au mois de joint.
je vois souvent dans les messages écrit "joint SPY", "joint SPIE"... en fait, il s'agit de joint "S.P.I.", initiales de "Société de Perfectionnements Industriels", entreprise de mécanique sise Bd Péreire à Paris 17è qui fournissait, dans les années trente, des joints à lèvres, un perfectionnement des bagues d'étanchéité rendu possible par l'utilisation des matières plastiques.
À cette époque, de nombreux joints d'étanchéité montés sur des arbres tournant dans des paliers lubrifiés ou coulissants (vérins) étaient encore réalisés en cuir ou en tresses textiles (feutre, coton tressé...) enduites de graphite, de suif et autres produits gras... les régimes de rotation étaient plus faibles qu'aujourd'hui, les opérations de maintenance plus courantes et les huiles moins perfectionnées.
Et puis le joint à lèvre s'est peu à peu imposé. Réalisé en matière plastique (élastomère), souple, avec une partie dure serrée dans le palier et une lèvre souple venant lécher l'arbre en rotation ou le tube de vérin, le joint à lèvre a supplanté les bagues d'étanchéité alors en vigueur pour ses qualités d'étanchéité, sa tenue dans le temps et sa facilité de remplacement.
Je ne saurais dire si la Société de Perfectionnements Industriels parisienne a elle-même inventé ce procédé qui s'est généralisé un peu partout dans les pays industrialisés (l'origine serait allemande), mais par sa force de communication, le terme "joint SPI" en référence à cette entreprise s'est généralisé au point de devenir la définition de ce type de joint.
À simple lèvre au début, la bague d'étanchéité dite "joint SPI" s'est perfectionné en joint à double lèvres intégrant un ressort de compression.
Voilà voilà... ceci dit en passant puisque nous sommes au mois de joint.
