Les motos anglaises d'avant 1983

Dans les frimas du Vaucluse ce matin, le bruit du mono qui résonnait contre les parois dans les gorges de la Nesque, en solitaire (a part deux allemands en GS qui profitaient bien aussi…), c’était quand même bien.

Quelque soit la monture, les gorges de la Nesque, c'est magique !

Je pense que je suis passé là en T140 (Mormoiron - Apt)
Magnifique effectivement.
Les gorges de la Méouge m'ont laissé un grand souvenir aussi.

Ah, les gorges de la Nesque, de la Méouge, du Toulourenc ou de l'Ouvèze !
J'y ai passé des semaines quelques années de suite au temps de mes 20 ans... c'était encore désert en été. Avec un pote, on remontait ces rivières de l'eau jusqu'à la ceinture, en bivouaquant sur les berges, en chopant des truites à la main et en chipant des melons dans les cultures alentours... une vie de sauvages dans la nature, de vrais apaches ! On pouvait y passer des jours sans voir personne.

Pour revenir au sujet, quels plaisirs ça doit être de rouler dans ces coins-là en mono Norton !

In mono veritas !

D’habitude je profite pleinement de la tenue de route de la moto, dans ces successions de virages (qui ont en plus la gentillesse de laisser voir longtemps à l’avance un véhicule à contresens),

J’avoue qu’aujourd’hui les traces de verglas et les virages dans l’ombre recouverts de givre ont un peu refroidi les ardeurs.

Je suis effectivement rentré par les gorges du Toulourenc après Sault, c’est aussi beau.

(Il est désormais interdit de les remonter à pied dans l’eau, les hordes d’estivaliers peu respectueux y laissant canettes de bière, emballages de macdo et crème solaire qui ont fini par lasser les maires et osons le dire, les ecolos du coin qui ont constaté une diminution drastique des espèces aquatiques locales. Par la stupidité de quelques uns… refrain connu.)

Différent de par ici mais ça effectivement l'air bien sympa ! Un peu loin pour une sortie à la journée ...
Tu as du verglas ; chez nous il tient pas " grâce " au tombereau de potasse qu'ils balancent .
Ce matin un peu frais - 10 , mais beau

Ah le Luberon!,
pas mieux pour une virée, ça monte, ça descend, ça tourne, c'est beau... mais en ce moment ça caille !

Comme disais un pote " le Vaucluse, plus beau departement de France du monde " !

Ah ouais mais la nesque c'est pas le luberon mais les monts du vaucluse. Et remonter le toulourenc ou l'ouveze dans l'eau c'est juste bon aujourd'hui pour choper un cancer des testicules . Tchernobyl est passe par la. Y a ce qui se voit les canettes et autres et ce qui se voit pas qui pour etre invisible n'en est pas moins beaucoup plus pire!!...

popoffe a écrit : ↑08 déc. 2022, 10:02 Ah ouais mais la nesque c'est pas le luberon mais les monts du vaucluse. Et remonter le toulourenc ou l'ouveze dans l'eau c'est juste bon aujourd'hui pour choper un cancer des testicules . Tchernobyl est passe par la. Y a ce qui se voit les canettes et autres et ce qui se voit pas qui pour etre invisible n'en est pas moins beaucoup plus pire!!...

Certes,
mais y a plus rien maintenant là bas

(Pour notre ami Iratep, le Luberon commence officiellement après les Monts de Vaucluse, mais techniquement c'est géologiquement "la même colline" quasiment. Tu es quand même plus haut puisque rarement sous les 500 m d'altitude, avec un sommet de la Nesque à quasiment 900m, quand le sommet principal du Luberon est à 1200m. Mais ca caille pareil, t'inquiète pas. )

Pour revenir au sujet, je suis toujours aussi surpris par la facilité de cette machine.
C'est léger bien sur, en tout cas pas plus lourd que mon ex Ducati Monster réputée ultra legère à une époque ou toute moto dépasse de manière normale les 200 kg, mais tout concourt à une facilité d'utilisation assez incroyable pour une moto de cet age.
Le moteur est un gros élastique qui reprend tout le temps, sans jamais cogner, et avec une vigueur assez notable.
Ce qui permet de ne pas avoir à utiliser la boite de vitesse, par ailleurs quasiment parfaite; je l'ai déjà dit mais je trouve la boite 4 de la Norton plus rapide et plus agréable que la boite 6 de mon ex BMW RT de 2008, un comble.
Et la tenue de route est exemplaire, vraiment. Une ou deux (petite) glissades de l'arrière sur le verglas n'ont jamais altéré la tenue de cap.

Ca c'est ce que tu crois mais si tu te baignes dans le toulourenc et que tu remues les sediments du fond des bassines tu fais remonter les elements radioactifs . Fait l'experience avec un compteur geiger et tu vas etre surpris. Un copain de mon pere ingenieur a cadarache a bien chope un cancer des testicules dans le toulourenc tellement qu'il en est mort.!....Pour la geologie du coin je connais un peu vu que je suis arrive a apt a 14 ans et que j'en ai maintenant 75 . Alors la nesque et le luberon c'est qd meme pas bien pareil. Peut etre qu'on se connait? .J'ai ete membre du retro club de pernes ou j'ai tjs pas mal de copains. Michel ferrand pierre astier thierry christian yves etc.

Apres question moto dans la nesque une anglaise c'est pas mal mais celle avec laquelle je me suis fait le plus plaisir c'est une bmw . Eh oui. Mais pas n'importe laquelle une 51/3 54. Un regal.

belle moto et beau paysage ,j'imagine que ça doit être comme les gorges de l’Ardèche a éviter au mois d'aout ...De telles images de liberté et de nature je ne sais pas comment cela est ressenti par les forumeurs des grandes villes ?

ps; déja considéré comme antinortonistes *je risque aussi d'étre taxé d'anti-parisianiste
*isolastic

jean-pierre a écrit : ↑08 déc. 2022, 14:34 ...De telles images de liberté et de nature je ne sais pas comment cela est ressenti par les forumeurs des grandes villes ? ...

Bin avec l'envie d'y retourner et les félicitations pour ceux qui y vivent... pas jaloux, au contraire, content pour vous.

Rouler en région parisienne, ça n'a plus rien d'intéressant, même si une déambulation motorisée un soir d'été le long de la Seine, en plein Paname garde son charme, avec les belles gambettes des parisiennes et leurs jupes légères qui flottent au vent et qui les font ressembler à des papillons.

Ceci dit, à quelques kilomètres de la ville, en banlieue nord, y'a aussi des coins agréables... à partir d'Ermenonville, les forêts de l'Oise et de l'Aisne, la Vallée de l'Automne en passant par Pierrefonds...
Le problème, c'est toujours au retour, quand les derniers kilomètres se font dans les bouchons.

Je n'ai pas bcp d'expérience en mono, si je me base sur les T20 et les C15, c'est pas bézef.
Par contre je m'en vais vous narrer mon expérience en 500 Comet. J'ai eu la chance que l'on me prête cette Vincent
par deux fois déjà pour le Rallye du VOC France.
Le démarrage à la poussette est bien plus rapide que le cérémonial du décompresseur, c'est l'option que j'ai choisie
parce que démarrage très facile comme ça.

Mais là où j'ai vraiment été bluffé, c'est l'aptitude de ce moulin à se jouer des dénivelés même en duo. Il possède une élasticité et
une allonge qui se conjuguent avec une partie-cycle facile et très sécurisante. C'est vraiment une machine des plus agréables, et j'ai compris
que ce genre de moteur peut aussi être fait pour enquiller les bornes à un rythme raisonnablement correct.

Cependant, je suis plutôt vacciné twin, y'a rien à faire. Pour moi c'est le meilleur compromis sur une moto. Bien sûr j'ai les défauts programmés
par ma jeunesse et les modèles du marché à une certaine époque. J'ai commencé Norton Atlas, mais fallait y mettre les doigts souvent, et toujours par méconnaissance
correcte du sujet... Dès que j'ai pu faire vivre ma banque, j'ai emprunté pour une 1000 SP neuve. C'était l'extase, le mix parfait de la machine à rouler et du célibataire
vivant chez ses parents, un peu plus de 100 000 kms sans aucun problème important ou immobilisant.

Puis la Zerton est arrivée, elle m'avait fait baver dans un Moto Revue de juillet 1973, et j'ai renoué avec l'anglaise. C'est avec celle-ci que j'ai appris l'humilité.
J'esssplique, Germaine, je m'énerve pas !

Je causais de Rallye Vincent, et j'ai participé à l'un de ceux-ci avec la Zerton. J'ai pu faire un brin de route avec Jean Pirot et sa Rapide lors d'un aller-retour
vers le lieu d'hébergement.
Je ne sais pas si j'ai joué la mouche du coche, mais le père Jean s'est mis à asticoter la poignée de droite d'une façon que je ne lui connaissais pas, de telle sorte
que de beaux panaches de suie se détachaient de son pot des jappements, et qu''on s'est vite retrouvés à des vitesses largement prohibées sur les bouts droits.

Mais je me disais qu'à 160 de mes km/h, il allait rendre la main, en tout cas c'est ce que je souhaitais. Bon, bah c'est là que je l'ai vu et entendu passer la 4 ème...

L'élastique s'est tendu, j'ai moi-même rendu la main.