Les motos anglaises d'avant 1983

Je pense sincèrement que c'est une publicité mensongère.

Continue Claudine !! surtout pas de découragement, il y a des jours ou la forme est un peu moins présente, mais ne t'en fait pas, ça va venir c'est sûr !!! Allez je t"envoie plein de courage !!

Samedi 24 janvier 2015

Mon troisième plateau

Aujourd'hui la météo n'était pas terrible, du reste j'ai appelé Delphine du CER Gentilly hier soir pour savoir si le plateau serait maintenu vu l'alerte orange de météo France sur l'ile de France et la réponse fût oui et on verrait le samedi matin même. Avant de m'habiller avec la tenue de pluie, je sors vérifier dehors si ce n'est pas trop glissant à pied et ça va, c'est seulement très mouillé et la température a remonté.Pour faire le trajet à pied, je mets seulement le haut de pluie pour me rendre à l'auto-école et je prends mon parapluie, et c'est partie pour une petite marche matinale sous la pluie.Les deux autres élèves garçons sont déjà arrivés, je ne vois pas Cédric, je demande au Monsieur le plus ancien quel est son conseil quand on a l'appréhension de rouler sous la pluie.
Il me dit :<<conduire pareil que par temps sec mais en dosant le freinage toujours en ligne droite, jamais en tournant et cela devrait le faire. >>

J'apprends que ce sera Yann mon formateur car Cédric n'est pas là et je vais conduire seul car il y a un petit nouveau qui débute et c'est lui qui fera le trajet en passager.
Vu le temps qu'il fait, j'ai un gros doute sur mes capacités à faire de la route sur une 650cm3, Yann me rassure et me dit que l'on ne roulera pas vite pour commencer et que je lui fasse confiance, donc j'enfile mon pantalon de pluie et prends soin de bien serrer le velcro en bas pour ne pas être gênée comme la première fois où j'ai testé l'habit de pluie en rentrant du boulot avec le vanvan et j'ai failli prendre le bas du pantalon dans le levier de vitesse et la pédale de frein.On se met en route pour aller chercher les motos au garage et Yann me demande quelle moto je veux, je lui dis la ERN6 car c'est celle avec laquelle j'ai fait mon premier plateau et que je la préfère à la xj6 avec laquelle je suis tombée la dernière fois. Yann m'explique comment on va se placer pour faire le trajet, lui sera en premier à gauche, moi en deuxième position à droite et le garçon le plus expérimenté ferme la marche pour assurer ma sécurité.Intérieurement, je me dis << ça va aller Claudine tu peux le faire sois zen et tout se passera bien>> je mets la moto en marche pour la faire tourner un peu, je vérifie les clignotants, le frein avant et arrière pour vérifier le feu stop, et je monte dessus, jusque là ça va et c'est parti et là je cale, je redémarre et en avant, on arrive presque à la route et là je rattrape Yann et je lui dis que je le sens pas du tout, il me dit mais si, on va y aller doucement c'est promis et que je prennes confiance en moi, que je peux le faire et me dis de passer devant pour rejoindre la route et là au moment de m'engager en descendant le trottoir pour tourner, je cale, étant à cheval, je ne tente même pas de remettre au point mort, je maintiens l'embrayage et remet en route la moto, je suis tellement crispée, que je recale après un mètre, je recommence et là c'est parti je roule un peu et passe la deuxième mais je ne connais pas le chemin, ça tombe bien le feu passe au rouge et Yann me rejoint en me demandant si ça va, je lui dis oui mais que dans les virages pour entrer sur l'autoroute, j'aurai un peu de mal, il me dit fais les au ralenti avec le pied en soutien si besoin.

Je suis tellement concentrée sur ma conduite que j'en oublie totalement que l'on est sous la pluie mais je suis obligée de rouler visière ouverte car je ne vois rien avec la chaleur que je dégage avec l'habit de pluie, j'ai encore plus de buée que d'habitude.On va aborder l'insertion et je suis Yann, je fais mon baptême de roulage sous tunnel en 650 et je monte en vitesse pour atteindre le 60, il y a de la circulation, puis le 70 mais avec le froid, j'ai les yeux qui pleurent comme presque tout les matins de cette semaine et je vois un peu flou, je baisse un peu ma visière, avec la vitesse, moins de buée.Je suis heureuse intérieurement, je roule sur une 650 sur l'autoroute et sous la pluie et le trajet se passe bien jusqu'au plateau, le CER bobillot n'est pas là, on est les seuls, donc ravitaillement de cônes au petit local pour mettre en place le parcours du lent.Yann a oublié le code du cadenas qui permet d'accéder au plateau, il passe un coup de fil, ça va on est à l'abri sous le pont et là il commence à tomber une averse de pluie et neige mêlée. Yann nous annonce que les heures plateaux nous sont offertes vu les conditions météo que nous feront que du lent pendant qu'il initiera le petit jeune à la prise en main d'une moto.En mettant les cônes en place avec le garçon le plus expert des apprentis motards auquel je n'ai même pas pensé de demander le prénom et qui est fort sympathique, il m'explique les astuces et le parcours du lent.

Oserais-je dire à Yann que je n'ai pas jamais fait de plateau lent, je pense qu'il va le voir de suite mais je me lance et ce n'est pas gagné et pas large du tout pour tourner.
Yann s'aperçoit que je n'ai pas la pratique du plateau lent et vient me poser la question et je lui réponds que non, du coup, il prend deux cônes et me dit de m'entrainer à faire des huit en essayant de ne pas dépasser les lignes en tournant, la pluie a cessé, c'est une légère bruine.J'ai du mal à ne pas dépasser la ligne mais je fais mieux mes demi-tours que la dernière fois mais je trouve que la moto va vite même si elle n'est qu'à 10 à l'heure surtout sur le mouillé.Mais je fais du mieux que je peux, mais c'est dur et je commence à avoir mal à mon bras gauche, la moto manque de tomber mais je la retiens et fait une petite pause, il est déjà 9h20. Yann me montre comment faire correctement le huit, et il dit tu vois ça va tout seul, c'est sûr il a l'habitude, mais logiquement depuis que je conduis une moto, je roule avec, je n'ai jamais eu l'idée de faire des huit sur une petite largeur, en général, je pars d'un endroit pour me rendre à un autre endroit. Je recommence en travaillant avec le point de patinage deux ou trois huit mais je suis toujours un peu large mais moins.Puis Yann revient vers moi et me dit que l'on va profiter que l'on a toute la piste pour faire une montée des 6 vitesses je lui cède la moto et je monte derrière, et tout en roulant il m'explique pour passer les vitesses en essayant de maintenir la vitesse à 50 km minimum et rétrograder les vitesses à la chaine avant de freiner et faire le demi-tour en première.C'est toujours plus facile quand on est derrière le moniteur.Faire les montées de vitesses, je sais faire jusqu'à la 6ème j'ai moins l'habitude, il ne pleut plus du tout et je me lance mais je peine un peu à arriver à 50.À force de rouler juste en ville pour aller à mon travail ou c'est que du 30 ou 50 selon les endroits, je perds l'habitude de rouler plus vite.

Je fais deux allers et retours et c'est déjà l'heure de rentrer, mais cette fois-ci, je ne pourrais pas relâcher mon attention car il y a la route du retour à faire et pour commencer ce fameux virage serré gauche mais c'est limité à 30 donc ça va j'arrive à suivre, arrive un double virage dont le premier est à gauche mais là c'est 50 et moi je suis 40 mais ça va, puis l'insertion sur l'autoroute, il y a de la voiture, j'ai du mal à suivre Yann , je ne suis qu'à 58 km/h au lieu de 70 c'est pas bon du tout, je me met en danger et mes collègues avec, donc je me ressaisis et j'accélère et je rattrape Yann, je suis à 68 et je maintiens le cap et puis il faut rouler à 90 et là c'est plus dur à maintenir, je ne sais même pas en quelle vitesse, je suis, visiblement, je suis en 6ème car je ne peux pas monter le levier plus haut, du coup je tourne davantage la poignée de gaz et ne regarde même plus le compteur mais juste devant moi avec Yann en point de repère.On doit s'insérer sur une autre autoroute mais là Yann est trop loin de moi et si je reste où je suis ce n'est pas bon pour lui car il est en fin de voie, donc je m'insère de suite en regardant dans le rétro la voiture qui arrive me semble plus loin que prévu, j'aurais sans doute du attendre mais je me suis engagée en accélérant pour ne pas la gêner mais il parait qu'elle a du freiner un peu mais j'avais mon clignotant et le gilet moto-école mais cela n'a pas du être évident pour mon collègue qui me suivait .On arrive au tunnel et j'essaie de maintenir la bonne vitesse mais c'est très dur pour moi, trop de voiture, mais je fais avec et on sort enfin de ce tunnel, puis de l'autoroute, tout les feux sont au vert pour nous mais ça tourne et ça descend et j'ai un peu peur, le feu passe à l'orange tant pis je passe, si je freine je vais glisser et je me met derrière Yann pour attendre l'autre élève qui a eu le feu rouge. On rentre tranquillement en passant vers le marché de Gentilly et je passe près du chapeau chinois comme il l'appelle Bertrand, un autre feu puis on roule pendant deux cent mètres et on est arrivés.On gare les motos et je n'ai plus de force pour manœuvrer la moto, du reste, j'ai coupé le moteur et je descends, ça serait ballot que je tombe là maintenant, Yann récupère la moto.

Yann fait le point avec moi et me dit : << à un moment donné sur l'autoroute, l'allure était trop basse mais tu as bien réagi en augmentant ta vitesse, mais surtout le plus important, tu as réussi à vaincre cette appréhension de rouler sous la pluie et c'est très bien. Tu roules bien en ville et pour une première fois sur une 650, avec le temps qu'il a fait c'est plutôt une réussite. >> Ayant eu une semaine chargée cette semaine au boulot, j'ai complètement oublié d'appeler Delphine pour caser des heures de plateaux, du coup je n'ai pas réussi à avoir de rendez-vous pour la semaine prochaine en journée car la moto à selle basse est prise et donc ce sera le 31 janvier de 8h à 10h le prochain plateau.
La conclusion que je tire de cette première fois en 650 sur la route et autoroute, c'est un pur bonheur, il y a quelques petites choses à acquérir pour les virages mais c'est en pratiquant que cela viendra. Par contre il va falloir que je travaille beaucoup pour obtenir ce plateau, la motivation, je l'ai, l'assurance de manœuvrer en toute sécurité, ça va venir petit à petit en travaillant mon mental et surtout mon regard.

A suivre …

Prochaine étape, sous la neige !

Je ne souhaiterais pas passer le permis moto aujourd'hui...

J'ai eu la chance de le passer à l'armée, quand je faisais la guerre en 1975 ( contre qui me rappelle pus).
Bon, j'étais moniteur auto-école dans un groupe de transport lourd, ça a peut-être aidé, je sais pas.

Toujours est-il que je ressens une profonde frustration car l'examinateur, au retour de mon tour de chauffe
sur le circuit mirlitaire de Lagord (à côté La Rochelle) au guidon de la seule moto ( 175 Peugeot)du 528ème GTL
m'a dit, alors que je m'apprêtais à partir pour mon vrai tour d'examen: "fais pas chier, ça va comme ça!"
Désolé Clyde...

Mais tu es battante, tu vas l'avoir !

bien bien !!! ......... alors il te reste des trucs genres;......... évitement dans le couloir , freinage d'urgence le tout entre 19s et 21 secondes si je me rappelle bien ?? puis deux ou trois fiches sur la forçe centrifuge , le carré de la vitesse et leurs formules bien sympathique ......... un zeste de chance , un inspecteur miro ou tolérant .........et le tour est jouer

Mon plateau du 31 janvier a été annulé car il y avait un autre débutant aux mêmes heures que moi et Cédric a été très clair et a dit à Delphine que je n'aurais jamais du piloter seule la semaine dernière, je l'ai appris mardi en allant porter le chèque pour l'assurance Kick-off :

La Moto-Ecole est assurée pour elle même et ses élèves contre les dommages causés par des tiers (responsabilité civile).En revanche l'élève, lorsqu'il chute en cours de formation et/ou d'examen, n'est pas assuré pour les dommages corporels subis (cas général).
Il se retrouve juridiquement seul, les protections sociales habituelles (sécurité sociale, mutuelles) s'avérant totalement insuffisantes, notamment en cas d'invalidité.

Source AMV Assurance

donc le prochain plateau le 7 février de 8h à 10h et le trajet se fera en passagère derrière Cédric et suite à ce plateau, il décidera quand je ne serais plus passagère.

je savais bien que Yann n'aurait jamais du me laisser conduire seule et surtout avec la météo qu'il faisait mais ce n'est pas grave, cela a été très formateur pour moi et j'aurais moins d'appréhension à rouler sous la pluie en rentrant du travail.

à suivre ...

super nouvelle Clyde !
Bonne continuation

Samedi 7 février 2015
Mon quatrième plateau




Aujourd'hui, le temps est au beau mais il y a un petit vent assez glacial, et ça réveille le matin en roulant en moto, moi ça va, j'étais passagère mais quand même, on ressent bien la fraicheur matinale. Aujourd'hui, on est que deux élèves avec Cédric, et c'est sur la XJ6 selle basse que j'utiliserais pour manœuvrer, il y a déjà du monde sur le plateau, moi je vais continuer le travail du huit mais avant deux ou trois allers et retours pour se faire la main , je choisis d'aller du côté où il n'y a personne pour me gêner car là où je suis censée rouler, il y a les autres élèves qui débordent un peu .
Je vois ma progression par rapport aux premières heures, je fais mes demi-tours sans difficultés, je fais mes allers et retours correctement et je retourne sur la piste initiale où je dois m'entraîner.

Cédric me met en place des cônes pour que je travaille le huit qui est la base à maitriser pour le parcours du plateau lent et m'explique la manœuvre à effectuer pour réussir ce huit, pour le moment, je le fais qu'en première sans toucher ni à l'embrayage ni au frein arrière.
J'essaie une fois mais ce n'est pas évident, et comme je tourne trop court forcément, ça ne le fait pas du tout, mais je suis là pour apprendre et donc je recommence mais je déborde et loupe à chaque fois l'endroit où je suis censée passer. Le huit, ça paraît simple, mais c'est quand même toute une technique pour en faire correctement et la base de la réussite : le regard.

Parcours du plateau lent officiel nouveau permis moto







Bon ben ce n'est pas gagné, mais je continue mais le déclic n'est pas là, je commence bien mais je n'arrive pas à finaliser ce huit et ça m'agace mais Cédric est là et me dit continue, ne t'arrête pas, même si tu rates fais demi-tour sans t'arrêter et recommence et tu vas acquérir le bon mouvement. Moi je veux bien le faire correctement ce huit mais pas facile.
Je fais un petite pause et regarde un élève de l'autre CER en train de faire le parcours rapide avec l'évitement, ça paraît tellement évident quand on observe les autres mais mine de rien c'est beaucoup de travail et de pratique qui font que l'on arrive à maîtriser une moto.
Je recommence, j'en réussis un mais je déborde trop, et je continue, mais toujours pareil ou je loupe ou je suis un peu court pour bien manœuvrer mais je ne tombe pas et je met à peine le pied par terre pour essayer de faire ce huit.
Cédric me réexplique et me dit travaille davantage ton regard en regardant le plot suivant, je fais un huit à peu près correctement mais je peux mieux faire c'est sûr.
Cédric me stoppe et me montre en le faisant lui ce huit, il en fait trois d'affilée à la perfection et en l'observant, je viens de comprendre une chose, je dois tourner davantage la tête et mon guidon. Je remonte sur la moto et hop je commence ce huit et le déclic est là, je réussis un premier huit et un deuxième et loupe mon troisième car il y a un élève qui vient de me couper ma trajectoire mais ça va, j'ai freiné correctement et je ne suis pas tombée.je refait deux huit correctement et je suis contente, je retourne vers Cédric car il est bientôt l'heure de partir, il me dit que c'est bien , on discute un peu de mon dernier plateau où j'ai du conduire seule et ce qui s'est passé, c'est une erreur de planning Delphine a mis deux débutants sur le même cours.
Je lui dis que néanmoins même si j'avais eu un peu les miquettes, j'ai vaincu cette peur de rouler sous la pluie et pour moi c'est un succès et il me le confirme. Il me dit retourne faire encore des huit pendant cinq minutes et après on s'en va.
Je retourne vers les plots du huit et c'est tout bon, j'en réussis trois d'un coup sans m'arrêter, je suis fière de ma progression, et c'est vrai qu'une fois que l'on a compris le principe de la manœuvre, ce n'est pas si dur que cela de faire un huit. J'entends Cédric qui m'appelle pour que l'on prenne le chemin du retour, et je préfère largement pour le moment faire le trajet en passagère, c'est beaucoup moins stressant.
La semaine prochaine, on travaillera le huit mais à vitesse plus lente donc en jouant avec le point de patinage et le frein arrière.
À suivre

Claudine,

oui, faut vraiment tourner la tête et regarder là où tu vas, en regardant le plot prochain puis le plot suivant.
Et oui, faut tourner le guidon, faut même l'amener en braquage maxi, en butée. Mai pour ça, faut se pencher un peu en avant et avoir toujours les bras fléchis...
Si tu tournes à gauche, faut pas tirer le demi-guidon gauche, faut pousser le demi-guidon droit. Pour garder le bras droit fléchi tout en poussant le guidon, faut accompagner le mouvement avec le corps, comme si tu voulais amener ton épaule droite au-dessus du demi-guidon droit. Cet accompagnement du buste qui se porte à l'opposé de la gîte (l'inclinaison de la moto) s'appelle "l’équilibre en V", parce que vu de face, la moto penché d'un côté et ton buste à l'opposé, ça fait comme un V. C'est ça qui te donne l'équilibre quelque soit le degré d'inclinaison de la moto...
Tes genoux restent serrés contre le réservoir, avec une assise la plus en avant possible.

Tu ne touche pas aux gaz ni aux freins... et en évolution lente sans marquer d'arrêt, faut pas non plus toucher à l'embrayage. Tu laisses la moto avancer au ralenti, tu pousses le guidon, tu contre-balance avec le buste et tu tournes la tête pour porter le regard là où tu vas. Et tu verras, ça passe tout seul.
Faut surtout pas se crisper et se raidir car c'est là que tu verrouilles tes bras et ton cou et ça ne passe plus.

Essaye de faire l'exercice tout en souriant, ça aide à se détendre et à prendre confiance en soi.

Je ne comprends pas pour quoi dans le parcours du plateau en premier lieu se fait sans passager et apres avec passager quand dans la vie réel presque jamais c'est comme ça... tous nous sachons que le plus normal c'est au contraire… (apres l'avoir perdu ou par-ce qu'il aie décidé sauter )

La semaine prochaine c'est des ''88'' comme les Nortons.

Bravo pour la progression et le passage du permis pour l'été.

Samedi 21 février
Mon cinquième plateau

J'ai du annulé mon plateau du 14 février car le 10 février quand je suis allée chez mon médecin pour un renouvellement d'ordonnance et me faire vacciner contre la grippe mais cela ne s'est pas fait car, quand elle a vu mon dos, elle a dit : ce n'est pas possible vous êtes en train de faire un zona, ce qui explique " ce que je prenais pour des piqures de moustiques au niveau de ma poitrine hé bien c'était un zona " et je comprenais pourquoi depuis la fin de semaine, je ressentais une douleur brulure assez intense et très désagréable et de la fatigue.
Donc évidemment un traitement de 42 comprimés à prendre sur une durée de 7 jours et du paracétamol pour calmer la douleur et du coup, par précaution, le11 février j'ai appelé pour annuler mon plateau du 14 février et mon médecin m'a même arrêté le 12 et 13 car les douleurs étaient très intenses et je me sentais très fatiguée.
Aujourd'hui, ça va un peu mieux, les douleurs beaucoup moins intenses, mais toujours une petite fatigue présente.
Pour le plateau du jour, j'ai eu un peu de soleil et il n'a pas plu pour mon cours de plateau, ce qui été très bien.
J'ai donc commencé à travailler le freinage d'urgence, mais pour m'échauffer un peu, j'ai fait des aller et retour avec passage de vitesse 1-2-3 puis 3-2-1 et demi-tour pendant une dizaine de minutes puis ensuite Cédric a mis deux cônes à un endroit précis et m'a dit : tu va travailler le freinage avec le frein moteur et on va rétrograder et il faut essayer en troisième d'être minimum à 35 km/h au moment où tu freines.
La première fois, on le fait ensemble, c'est lui le pilote, il passe la première, la seconde on monte en vitesse la troisième, à l'endroit précis, on stabilise la vitesse avec appui léger sur le frein puis de trois on passe en deux, on entend le frein moteur puis tout de suite on passe en 1 et deuxième frein moteur. Forcément quand c'est Cédric, ça le fait du premier coup, mais quand c'est moi, ce n'est pas la même chose quand je suis dans un sens et que je le fais sans endroit précis, ça va je rétrograde bien avec les deux freins moteurs mais quand c'est dans l'autre sens à l'endroit précis où je suis sensée le faire, hé ben ce n'est pas bon sois je stabilise trop tôt, sois je fais pas avec le frein moteur, la bonne chose, c'est que je suis pratiquement à 45 /50 quand je fais le freinage.







Aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de monde sur le plateau, c'est bien je me sens plus à l'aise pour manœuvrer, je fais de plus en plus corps avec la moto, je me positionne mieux et cela s'en ressent et l'automatisme du travail du regard se fait assez rapidement, je fais beaucoup mieux mes demi-tours sur une largeur moins importante.
Je continue de faire mon travail de freinage avec frein moteur, je progresse, j'arrive à le faire à l'endroit précis mais ce n'est pas encore ça, je fais une petite pause et observe un élève faire son plateau lent et un autre en train de travailler l'évitement, il a mangé un cône en le faisant.
Je reprends mon travail de freinage, Cédric m'observe et j'arrive à faire ce qui est demandé mais cela reste trop réfléchi comme manœuvre, cela doit être plus fluide.
Cédric fait un petit point et me dit que c'est bien et me demande à quelle vitesse je suis quand je freine, je lui réponds 45/50, il me dit :c'est bien continue comme ça et il faut que ça vienne naturellement, ensuite pour que tu puisse faire le trajet pour venir en moto, il faut que tu maitrises le freinage d'urgence, les slaloms et l'évitement et pour ça il y a encore du travail mais ça va, tu progresses bien et dans le bon sens.
Je recommence et je m'applique mais il est déjà bientôt l'heure de partir, Cédric me fait signe, je n'ai pas vu le temps passer.
Ensuite retour à l'auto-école en passagère et sur la route en arrivant à l'accès de l'autoroute, c'est là que j'ai compris ce qui me fera moins peur pour les virages, c'est le travail du slalom, et depuis que je fais des plateaux, la conduite de ma 125 se fait de mieux en mieux à certains endroits où j'avais de l'appréhension.
Je suis contente de mon plateau du jour, quel bonheur de pouvoir faire de la 650 même si ce n'est que pour des plateaux et que ce sont des manœuvres répétitives, je reste motivée et je suis heureuse d'avoir franchi le cap de l'inscription au permis moto.

A suivre

Oui, tu as très bien fait de t'y attaquer. Continue comme ça, le bonheur est au bout de l'effort !