2024

et je n'ai toujours pas finalisé le document pour faire un résumé de ces essais et mesures, j'ai du mal à résumer en fait !
Il y a beaucoup de choses que j'aimerais mettre, mais avec le problème que si c'est trop long personne ne va le lire.
35 pages !
j'ai fait une conclusion au document, dites moi si c'est suffisant...
Conclusion :
Les pompes à huile de Commando semblent être d’une qualité de fabrication très aléatoire, contrairement à une seule pompe de 650 que j’ai pu essayer.
Une pompe de Commando a un pignon d’entraînement à 6 départs donc double des modèles précédents, ses pignons sont également plus larges : +33 %, mais le circuit d’huile est plus complet et lubrifie aussi sous pression les axes de culbuteurs, et les bielles comportent des petits perçages pour projeter de l’huile sous pression vers les parois de cylindre (ce qui n’est pas une très bonne idée, ça diminue la pression au niveau des manetons là où il en faudrait le plus).
Il est nécessaire de tout vérifier, jeux internes, planéité des surfaces, etc. et de minimiser les jeux (exemple de 2 à 5 /100 mm) par surfaçage, si possible au tour en prenant comme référence les alésages internes, pour éviter les défauts de géométrie.
Une pompe de retour de 750 Commando, avec carter sans crépine dans le bas moteur (une aberration) peut avoir avaler des morceaux de métal (bout de segment etc.) et être endommagée (pignons et alésages), à surveiller.
Faire attention à l’axe interne trop long, il doit être en retrait de la surface du corps de pompe, le raccourcir si besoin. Il peut créer une déformation de la plaque bronze au serrage des 4 vis, et une prise d’air qui rend la pompe très inefficace.
Pour faciliter le remontage de la pompe on peut mettre 4 vis CHC (BTR) en M5 modifiées, et passer un taraud M5 dans chaque trou fileté de la plaque bronze. (Les vis d’origine sont très proches du M5).
Au niveau de l’embase de la pompe on peut faire des chanfreins (trous de fixation) comme sur celle de 650, pour éviter une mauvaise portée due à une déformation du bord du filetage au niveau du carter moteur (serrage excessif de la pompe pouvant créer un début d’arrachement du filetage du carter moteur).
Il convient ensuite de vérifier le clapet de surpression (carter de distribution), pression de régulation, jeu du filetage, bon fonctionnement etc.
Une mesure de la pression d’huile à la suite d’une réfection complète du moteur me paraît utile, on devrait avoir une pression qui ne dépasse pas 4 bars à froid (bon fonctionnement du clapet de surpression) et à chaud devrait être de l’ordre de 0,7 bar pour 1 000 tr/mn. Il n’est pas normal de tomber à 0 de pression à chaud.
Huile dans le bas moteur suite à un arrêt prolongé : si la pompe à huile a beaucoup de jeu l’huile s’écoulera plus facilement vers le bas moteur, cela peut être un indicateur du bon état du circuit d’huile et de la pompe.
Même avec un circuit d’huile pas très optimisé, le moteur fonctionnera, mais il probable que son usure sera plus rapide. Sur une moto qui ne roule que très peu cela sera peu sensible !