Attention la fréquence de l'allumage (que vous avez calculé) n'est pas la fréquence de l'impulsion de l'allumage.
Pour donner une image :
Un orage il y a des éclairs toutes les secondes, c'est la fréquence des éclairs qui est faible équivalent à la fréquence de l'allumage,
Un éclair c'est une décharge très violente et très rapide d'électricité statique accumulée entre nuages et la terre, la fréquence de cette impulsion est très haute (du MHz au GHz), c'est l'équivalent pour l'impulsion d'allumage.
Pour se protéger de la foudre (éclairs) il faut des appareils très rapides et des câbles très courts (la longueur est beaucoup plus importante comme critère que la section de cuivre) etc.
Un oscillogramme de la tension au moment de l'allumage :
la montée en tension est très rapide, ensuite amorçage de la bougie,
quelques oscillations,
puis l'air est ionisé (conducteur) et la tension baisse décharge de l'énergie accumulée dans la bobine,
fin de l'allumage (tension trop faible pour continuer à amorcer et plus beaucoup d'énergie),
la tension remonte avec une onde oscillatoire amortie c'est la fin de déchargement de l'énergie.
On voit donc que l'impulsion d'allumage (la montée en tension est vive et sa fréquence propre élevée, bien moins de 1 ms soit plus d'un kilo hertz, l'effet de peau devient sensible), avec un allumage électronique la coupure et donc la montée en tension est plus rapide, avec un vrai CDI (allumage à décharge de condensateur) c'est encore plus rapide...
La durée totale de l'allumage est de l'ordre de 1 à 2 ms suivant les différentes caractéristiques.
un exemple d'oscillogramme trouvé sur
http://jean.peugeotp55c.perso.sfr.fr/allumage.htm
Pour le système de pré éclateur (un espace entre fil de bougie et bougie par exemple) ça existait sur les allumage à distributeur (surtout auto) il y a aussi il me semble des bougies avec pré éclateur, ça oblige la tension a monter plus haut avant l'amorçage total (éclateur plus électrodes de bougie) et il semble bien un allumage plus énergique, la limite est la bobine par risque d'amorçage interne ou aussi le claquage de l'allumage électronique, et l'énergie suffisante à haut régime.
Mais pour en revenir au principal les problèmes sont le plus souvent :
les antiparasites (oxydation interne, résistance interne qui devient très élevée),
l'isolant des fils de bougies (PVC choix économique, silicone très souple bonne tenue à la chaleur mais plus facilement entaillé par une arrête vive je trouve),
les bobines Lucas si trop serrées : amorçage interne (un bout de scotch épais peut dépanner).
Et pôur le 12V : mauvaise masse, corrosion des cosses, fil cassé en interne, fil fin fragile, isolant cuit par l'âge et la température etc.
Pachi oui l'électronique en très haute fréquence ressemble effectivement beaucoup plus à de la plomberie qu'à de l'électronique classique !