Nouvelles mesures pour l'Europe
Publié : 12 févr. 2022, 11:40
Va-t-on vers un permis dématérialisé dans toute l’Europe ?
La Commission européenne souhaite faciliter les procédures avec le permis de conduire passant celui-ci au format numérique dans tous les pays.
Le permis de conduire est arrivé en France il y a … 99 ans ! Depuis, il a bien évolué. En 1992 est arrivé le permis à points, qui fait suite aux demandes de la Sécurité Routière, soucieuse de vouloir faire diminuer encore davantage le nombre de victimes de la route.
Il faut attendre 2013 pour voir l’arrivée du petit carton rose tel que nous le connaissons aujourd’hui. Exit donc le permis rose à trois volets en papier cartonné.
Avec ce format type « carte de crédit« , le permis actuel est plus robuste mais aussi plus sécurisé : il est doté d’une puce électronique qu’il est possible de lire avec un appareil.
L’Europe souhaite un permis virtuel commun
D’ici 2023, les choses auront peut-être changées pour notre petit carton rose. En effet, la Commission Européenne travaille en ce moment même sur l’évolution du permis, qui toucherait l’ensemble des Etats membres.
Le but est simple, créer un permis dématérialisé qui serait accessible par les forces de l’ordre de tous les pays pour améliorer à la fois la sécurité routière mais aussi pour faciliter les déplacements transfrontaliers. Avec un tel permis, il sera alors possible de verbaliser tous les automobilistes étrangers qui iraient commettre des infractions en toute impunité dans d’autres pays d’Europe, que ce soit avec leur véhicule personnel ou de location.
Actuellement, la puce électronique des permis est avant tout un gage de sécurité, qui sert à éviter les fraudes (faux permis notamment).
En créant une base de donnée européenne, cela permettrait de connaître lors d’un simple contrôle la situation administrative de chaque conducteur. Les forces de l’ordre pourraient savoir si ce dernier a encore un solde de points suffisant dans son pays d’origine par exemple.
Enfin, l’Europe réfléchirait aussi à harmoniser la méthode de récupération des points et d’autres spécificités du permis, qui est aujourd’hui propre à chaque Etat membre.
Boîtes noires : obligatoires dès 2022 dans toutes les voitures
Dès l’année prochaine, les véhicules neufs qui circulent en Europe seront tous équipés d’une boîte noire, dans le but d’améliorer la sécurité routière.
Dans tout juste un an, en mai 2022, les choses vont changer pour les véhicules neufs en Europe. Pour améliorer la sécurité routière, ces derniers seront ainsi tous équipés d’une boîte noire !
Une mesure venant de l’UE
Cette année, l’Union Européenne multiplie les mesures concernant la sécurité sur les routes du vieux continent.
Récemment, c’est l’instauration d’un permis virtuel dématérialisé pour toute la zone euro qui était au centre des débats, afin de permettre un meilleur contrôle au sein de l’Europe, notamment pour permettre aux forces de l’ordre de mieux cerner les chauffards hors de leur pays de résidence.
Cette fois-ci, la mesure ne concerne pas les automobilistes mais plutôt les constructeurs. L’UE souhaite rendre obligatoire l’installation d’une boîte noire dans l’ensemble des véhicules neufs vendus à partir de mai 2022. La mesure permettra notamment de mieux comprendre les raisons d’un accident.
Un nouveau dispositif qui divise
Pour le moment, la nouvelle ne fait pas encore l’unanimité auprès des conducteurs, et cela peut se comprendre. Quid des enregistrements à bord ? Ces derniers seront découpés en tranches de cinq secondes et comprendront plusieurs données. Parmi elles, on retrouve : la vitesse du véhicule, l’activation des freins, l’angle du volant, la force de la collision, le port de la ceinture de sécurité ou encore le régime du moteur.
Par ailleurs, à la différence des boîtes noires les plus connues, celles situées dans les avions, celles des voitures ne seront pas en mesure d’enregistrer les sons à l’intérieur de l’habitacle.
C’était l’une des craintes majeures des automobilistes concernant la protection de leur vie privée, mais le texte assure qu’ils ne seront pas enregistrés et que les autres enregistrements de la voiture seront utilisés uniquement par les forces de l’ordre. Enfin, l’emplacement précis de ce nouveau dispositif n’a pas encore été défini, mais sera positionné de façon à ce qu’il soit impossible à désactiver par le conducteur.
Dernière inquiétude des conducteurs, les prix des véhicules qui seraient augmentés. A cette question, les députés européens ont répondu qu’il ne devrait pas y avoir « de hausse sensible des prix pour les consommateurs ».
La Commission européenne souhaite faciliter les procédures avec le permis de conduire passant celui-ci au format numérique dans tous les pays.
Le permis de conduire est arrivé en France il y a … 99 ans ! Depuis, il a bien évolué. En 1992 est arrivé le permis à points, qui fait suite aux demandes de la Sécurité Routière, soucieuse de vouloir faire diminuer encore davantage le nombre de victimes de la route.
Il faut attendre 2013 pour voir l’arrivée du petit carton rose tel que nous le connaissons aujourd’hui. Exit donc le permis rose à trois volets en papier cartonné.
Avec ce format type « carte de crédit« , le permis actuel est plus robuste mais aussi plus sécurisé : il est doté d’une puce électronique qu’il est possible de lire avec un appareil.
L’Europe souhaite un permis virtuel commun
D’ici 2023, les choses auront peut-être changées pour notre petit carton rose. En effet, la Commission Européenne travaille en ce moment même sur l’évolution du permis, qui toucherait l’ensemble des Etats membres.
Le but est simple, créer un permis dématérialisé qui serait accessible par les forces de l’ordre de tous les pays pour améliorer à la fois la sécurité routière mais aussi pour faciliter les déplacements transfrontaliers. Avec un tel permis, il sera alors possible de verbaliser tous les automobilistes étrangers qui iraient commettre des infractions en toute impunité dans d’autres pays d’Europe, que ce soit avec leur véhicule personnel ou de location.
Actuellement, la puce électronique des permis est avant tout un gage de sécurité, qui sert à éviter les fraudes (faux permis notamment).
En créant une base de donnée européenne, cela permettrait de connaître lors d’un simple contrôle la situation administrative de chaque conducteur. Les forces de l’ordre pourraient savoir si ce dernier a encore un solde de points suffisant dans son pays d’origine par exemple.
Enfin, l’Europe réfléchirait aussi à harmoniser la méthode de récupération des points et d’autres spécificités du permis, qui est aujourd’hui propre à chaque Etat membre.
Boîtes noires : obligatoires dès 2022 dans toutes les voitures
Dès l’année prochaine, les véhicules neufs qui circulent en Europe seront tous équipés d’une boîte noire, dans le but d’améliorer la sécurité routière.
Dans tout juste un an, en mai 2022, les choses vont changer pour les véhicules neufs en Europe. Pour améliorer la sécurité routière, ces derniers seront ainsi tous équipés d’une boîte noire !
Une mesure venant de l’UE
Cette année, l’Union Européenne multiplie les mesures concernant la sécurité sur les routes du vieux continent.
Récemment, c’est l’instauration d’un permis virtuel dématérialisé pour toute la zone euro qui était au centre des débats, afin de permettre un meilleur contrôle au sein de l’Europe, notamment pour permettre aux forces de l’ordre de mieux cerner les chauffards hors de leur pays de résidence.
Cette fois-ci, la mesure ne concerne pas les automobilistes mais plutôt les constructeurs. L’UE souhaite rendre obligatoire l’installation d’une boîte noire dans l’ensemble des véhicules neufs vendus à partir de mai 2022. La mesure permettra notamment de mieux comprendre les raisons d’un accident.
Un nouveau dispositif qui divise
Pour le moment, la nouvelle ne fait pas encore l’unanimité auprès des conducteurs, et cela peut se comprendre. Quid des enregistrements à bord ? Ces derniers seront découpés en tranches de cinq secondes et comprendront plusieurs données. Parmi elles, on retrouve : la vitesse du véhicule, l’activation des freins, l’angle du volant, la force de la collision, le port de la ceinture de sécurité ou encore le régime du moteur.
Par ailleurs, à la différence des boîtes noires les plus connues, celles situées dans les avions, celles des voitures ne seront pas en mesure d’enregistrer les sons à l’intérieur de l’habitacle.
C’était l’une des craintes majeures des automobilistes concernant la protection de leur vie privée, mais le texte assure qu’ils ne seront pas enregistrés et que les autres enregistrements de la voiture seront utilisés uniquement par les forces de l’ordre. Enfin, l’emplacement précis de ce nouveau dispositif n’a pas encore été défini, mais sera positionné de façon à ce qu’il soit impossible à désactiver par le conducteur.
Dernière inquiétude des conducteurs, les prix des véhicules qui seraient augmentés. A cette question, les députés européens ont répondu qu’il ne devrait pas y avoir « de hausse sensible des prix pour les consommateurs ».