Déjà, pour poser le décor, mon but avec cette brêle ce n’est pas de faire une restauration de salon plus brillante que l’origine mais de la faire rouler telle qu’elle est en améliorant ce qui peut l’être sans renier l’époque.

L’ancien proprio, Sébastien Mandron m’avait dit qu’il devait y avoir un petit soucis du côté des soupapes.
Donc pour commencer, j’ai ouvert le haut moteur et effectivement, les guides de soupapes étaient bien au bout de leur vie.

Le Major Kruel chez qui je squatte a commandé toutes les pièces nécessaires chez Hitchcock, le remplacement des guides a été fait chez MK Racing à 2km de là.
Pour le reste, piston, segments, bielle, tout apparaît en bon état.
Je remonte tout ça non sans avoir mis un petit coup de peinture sur cylindre et culasse.

C’est beau mais comme j’ai une confiance très limitée dans l’ami Lucas (prince of Darkness paraît il) je me suis fendu d’un alternateur Alton, la nuit tombe tôt par chez nous.

Vérification du circuit électrique et passage en 12 volt, tout va bien... jusque là.
C’est le moment où je me penche sur l’allumage. Pour moi, la magnéto, à part un super méchant, je connais pas.
Ce qui m’interpelle, c’est qu’au lieu d’avoir la haute tension qui sort de là ousqu’elle doit sortir, j’ai un fil normal qui part vers une bobine de mobylette et un condensateur !

C’est un peu curieux mais comme ça marchait comme ça je décide de ne pas me poser plus de questions.
Renseignement pris chez Prosper, oui, il a déjà vu ça et ça marche plutôt bien !
Un petit réglage de rupteurs et la prochaine étape sera le démarrage de la chose.