Pour le premier démarrage j’ouvre robinets, je mets le levier du starter, contact, je positionne le kick, je retiens la respiration et… rien. Je respire un peu de nouveau, et...... Ale hop !!! broumm!
Une fois le moteur chaud je règle le vis de boisseau et d’air et ralenti nickel, stable… comme le cœur d’un petit enfant.
Je me mets le casque, ferme le blouson, gants et je commence un petit essaye. Mais encore j’ai un problème parce qu'au premier arrêt pour ouvrir la porte du garage je suis incapable d’agir sur le levier de vitesses, il semble que la première vitesse soit soude. Je dois arrêter le moteur et je réussis avec très de douceur mettre le point mort et tout le reste de vitesses. Bon... dis donc...je tends le câble d’embrayage et c'est tout, je me dis; je démarre au premier kick, je sors du garage et sur le trottoir pour y mettre 2eme pareil qu'avant…. J’arrête et je suis incapable de mettre le point mort. Je retends le câble et je redemarre....et après agir comme ça une et autre fois, il est arrive un moment que le levier semblait être une ballaste prête a lancer un darde..
Il faut prendre remèdes plus sérieux que tendre le câble. Je vidange la carter primaire pour l’ouvrir et vérifier l’ensemble d'embrayage et… il sort presque une pinte d’huile en fois de bière tiède.
Je devise le bouchon d’embrayage et je trouve le diaphragme complètement ouvert par la tension du câble et je pense en viser le vis central mais… l’odeur de l’huile! cet odeur fort a valvoline.!!!
Immédiatement j’ouvre le couvercle de la boite de vitesses, j’incline la moto a droite et comme je ne regarde dedans rien de valvoline je vidange la boite et a peine il y sort un peu de valvoline….
Une transmission communicante ? Sans doute la valvoline de la boite est sortie par le bouchon de vidange du carter primaire…. C’est normal comme ça que l’embrayage se colle.
Je remplisse la boite de vitesses avec valvoline et je mets dans le carter primaire un peu d’huile minéral a bon marche du carrefour 20-40 avec du gas-oil et je démarre la moto. Je mets 2emme, levier d’embrayage a fond, frein d’avant a fond, j’accelere pendent que je lâche un peu le levier d’embrayage pour qu’il glisse, et je fais comme ça une et autre fois jusqu’au que je sens que l’embrayage se décolle. Je vidange le carter primaire et je ne mets cette fois que d’huile carrefour. Je detends le câble d’embrayage et j’essaie de nouveau faire un petit tour mais très court par l’ilot autour chez moi parce qu’il était minuit. Je retourne avec quelque difficulté avec l'embrayage et le point mort et le changement de vitesses, mais bon, au mois l’embrayage s’est partiellement décollée. Surement qu'avec un peu de centrifuge il marche a meilleur. Heureusement la carburation marche nickel a ralenti acceleré, pour tant tout est prêt pour tester le matin suivant.
Ce matin je pars avec la moto, Pour commencer essayer un petit tour par Madrid. C’est une sensation très confortable pouvoir arriver aux feux rouges avec la firme tranquillité de savoir que le moteur ne va pas caler… pop…pop…pop
Je prends de la confiance et je me dirige aux banlieues. La carburation nickel. Je prends une route secondaire et au moyenne regime tout nickel… ma confiance s’agrandisse et je prends l’autoroute pour aller a l’Escorial…. Tout parfait, je roule a 100 Km/h et je vais dépasser un camion, je laisse tomber de tours jusqu’au que je regarde 80K/h et j’accelere fort et Juliana sort d’un coup et… quand j’etais au moitie du camion le moteur commence a ratatouiller… je decelere et je mets les robinets en reserve, le moteur reccupere et j’essaie de nouveau le dépassement…. Tout parfait et au moitie du camion de nouveau le ratatoullige… je decelere et le moteur reprends de nouveau une bonne marche, tout rond. J’accelere et le moteur ratatouille de nouveau….
La carburation d’haute ? un problème avec les robinets ?... le cas c’est que je perd la confiance et que je sors de l’autoroute pour reprendre le chemin de retour a Madrid. A 100Km/h Juliana commence a ratatouiller de nouveau, je ralentisse jusqu’au 80 Km/h et le moteur se recupere mais quelques kilometres plus avant commence a ratatouiller de nouveau, je redescends a 60 Km/h et tout marche bien pendent quelques minutes…. Madrid est plus proche, Juliana ratatoulle tout le temps… voila… la ville est la… j'y arrive... Juliana s’arret....mais je suis arrive al Puente de los Franceses dans le quartier de Moncloa.
J’e stationne Juliana sur le trottoir sous l’hombre du pont, je demonte l’assiette, le couvercle a outils... et il s’arrêt a mon cote un bon home avec un casque crowell monté sur une magnifique et tres belle MV Augusta des annees 70 avec carenage pour m’ouffrir son aide… vive la solidarite motard d’autre temps !
Bon, vraiment la panne etait idiot… j’avais mis tant d’outils dans la boite de la batterie et le couvercle qu’avec la vibration une bourse d’outils s'avait deplace et elle avait debranche le connecteur de l’alternateur.... la batterie etait presque morte….
Et je me demande maintenant le pourquoi j’ai un temoin de charge et en plus un amperemetre… surement pour faire du joli.
Bon… l’embrayage s’est décollé complètement et les vitesses se changent avec beaucoup de douceur, le carburateur marche nickel, Juliana a le cœur d’un enfant en fois d'un moteur et elle sourire et ronronnee comme une chatte heureuse… enfin Juliana marche comme toujours j’avais eu envies… meilleur encore.
PS: Je suis alle un vieux bistrot de mon vieux quartier que j'aime pour prendre un verre du vin pour le célébrer... après il est arrive un vieux ami "Jarlista" sur sa Harley et il m'a invité un autre verre du vin... après il est arrive un autre ami et nous avons partage un autre vin... après il est arrive un vieux ami avec lequel je m'avais brouille il y a une annee mais nous avons fait la paix et pour le célébrer un autre.... je ne sais pas comment je suis arrive a la maison, peut etre que Juliana aie un pilote automatique ou qu'elle connaisse le chemin de retour.... en tout cas aujord’hui il a ete un vrai jour nortoniste de bonheur.
