Voici l'histoire d'une première expérience en VMA, le WE dernier sur le circuit de Lédenon.
Circuit magnifique, réputé technique et impressionnant, 3km de piste tracés à flanc de colline à une vingtaine de km au nord de Nîmes.
Arrivé dans le paddock vendredi matin à 9h, pour prendre part aux deux séances d'essais libres programmées dans la journée. Ceux qui étaient arrivés le jeudi matin ont eu la possibilité de participer à trois séances supplémentaires (toutes payantes à 23.- la séance).
Accueil très sympathique d'Evelyne, déléguée de la FFM pour le VMA qui règle en deux minutes l'administratif, et encore cinq autres minutes pour le contrôle technique par un contrôleur FFM dédié au VMA, attentif mais bienveillant. Aucune file d'attente, tout est sur place au milieu du paddock, ça change de certaines organisations où l'on poirote pendant deux heures pour les papiers puis encore une heure pour la moto...un vrai bonheur.
Les premiers tours de roue sur ce toboggan sont assez "approximatifs" et je manque me sortir sévèrement dans mon second tour simplement parce que j'ai confondu deux virages. Pas évident de balancer à gauche alors qu'on déleste au sommet d'une bosse en peine accélération, pensant avoir encore cent mètres de bout droit derrière..."m...., mais ça tourne là!"
J'ai rencontré dans le paddock Jean Pierre PIET, qui très gentiment me propose de le suivre pour apprendre le circuit. Évidemment au bout de deux virages il a disparu à l'horizon.

Vais-je oser lui demander de ne pas prendre plus de 3000?
Ambiance plutôt sportive dans le paddock, genre "semi-pro": barbecues interdits, quasiment pas d'alcool, à 22 heures tout le monde est au plumard. Il faut dire que les manches VMA sont placées entres les courses modernes Promosport, 500 Cup et sides de vitesse. On est chez les furieux et la tension est palpable. Les passages réguliers d'ambulances et les annonces régulières du speaker annonçant "chute collective au virage n°5", "violente sortie de piste au virage n°2", "crash très impressionnant d'un side au virage n°1" , même si elles sont dites "avé l'axeng" ne font rien pour détendre l'atmosphère...
Samedi matin, une seule séance d'essais chronos qui va déterminer la place sur la grille pour les deux manches de course du samedi après-midi et du dimanche. Complètement à l’ouest, je roule comme si j'allais chercher le pain. Résultat: 24éme sur 29, 9ème ligne sur la grille. Ça va être un peu compliqué d'aller chercher le podium!
Samedi après-midi: 1ère manche de course. On se croirait en Moto GP: Mise en pré-grille dans le paddock, un tour de formation, mise en grille sur la piste, un tour de chauffe, la rampe de feux rouges qui s'allume, 1ére bien engagée, compte-tour à 8000, la rampe rouge s'éteint, adrénaline au taquet, je lâche l'embrayage en mettant tout sur l'avant; l'ensemble du paquet de frapadingues plonge dans le fameux triple gauche et j'en ressort en ayant gratté cinq places...
On est partis à donf pour douze tours. Ça va de mieux en mieux à mesure que les boucles passent et je descends les chronos des essais de 8 secondes en course

Finalement, après un quatrième crash, nous avons droit au drapeau rouge parce qu'une Ducati est restée couchée au milieu de la piste, invisible, juste derrière une bosse. Nous n'avons fait que 8 tours et je finis 12.
Le dimanche après-midi rebelote: sur un circuit balayé par un mistral de folie, avec des rafales qui occasionnent des écarts latéraux de deux mètres. Chronos encore améliorés de 2 secondes par rapport à la veille , mais résultat idem, arrivé 14éme au général et second des Classic 900; C'est comme à la pêche: la chance du débutant; ne le répétez pas , nous n'étions que deux inscrits

. La Trident a marché parfaitement tout le WE, le pilote est totalement épuisé, et va encore se taper 9 heures d'autoroute pour rentrer chez lui, mais il n'a qu'une seule idée en tète: y retourner!
L'essentiel a été assuré: le vainqueur au général pilote une Triumph et pas une chinoiserie: Jean Pierre PIET, ultra-rapide avec son style classique à la Hailwood,a encore prouvé que depuis le génial Triple, plus rien n'a été inventé.
Visite d'un supporter le dimanche matin, porté par le mistral glacial et chevauchant sa belle T140 , Christian F qui venait de Montpellier.
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Un très jolie paire de G50, l'une à disque, l'autre à tambour, qui marchaient fort
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Deux Trident , une North et une Peckett, se regardent en chien de faïence "Dis donc, tu ne vas quand même pas me coller un tour?..."[img]
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La Triumph twin incroyablement rapide, solide et étanche de Thomas DURIEZ. Un jeune à la très grosse attaque. Pas loin de poser le coude par terre! Cadre standard, moteur préparé aux petits oignons par le paternel Raymond qui autrefois pilotait un Kreidler50 su le Continental Circus. Jean Pierre PIET a du sérieusement s'employer à bord de sa Trident pour en venir à bout. Il faut dire que Lédenon est plutôt du genre tourniquet.[img]
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Les belles BSA de Xavier DUFRESNOY[img]
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Un visiteur en T150[img]
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