Ici nous parlons de motos anglaises classiques.
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comme dit Rickman la retraite c'est pas toujours facile,aujourd'hui j'ai fait un tour de Triton et les mimosas en fleurs m'ont fait couler le nez
et la Ricoré du gouter a eu du mal a me faire passer ce début de rhume ,je vais être obligé de me servir un single malt en semaine
aussi il faut être étourdis pour ne pas mettre un foulard sur le nez ,sans doute l'age
-"je me souviens d'un pote, qui était monté en angleterre, en B 31,
il avait dormis 4 nuits dans l'atelier d'un magasin, et était redescendu avec sa B 31 "Gold star", il avait acheté et monté toutes les pièces de gold star, moteur, carbu, réservoir, etc sur sa B31 ; ça m'avait paru dingue ! et il roulait dans Paris en mégaphone, il ne c'est jamais fait gauler ;
le DEBUT de la FIN !
parmi les vedettes, Hugues Auffray sur sa Bonnie, Gérard Klein, vachement sympa, avec sa moustache (?) qui venait également discuter avec nous, et nous payer des coup presque tous les soirs ! (NDLA) Daniel confirme, c'était bien une TRIUMPH BONNEVILLE, sur laquelle Johnny avait demandé a ce que soit greffé les 6 pots d'échappement relevés !
la proximité du bois de Boulogne, favorisait les photos, Johnny et Sylvie, sur une Triumph, toute la fine équipe, un tas de starlettes, oubliées l'année suivante, posaient sur les anglaises devant le bouclard
un matin, qu'était pas fait comme les autres, à Pigalle, une Simca 1500 est passée au feu rouge, conducteur bourré : la BSA naze !
je suis allé chez Corbeau, (NDLA : euuuh... NAN, rien !) pour lui acheter une partie cycle, il y avait quelque chose qui l'intéressait, sur ma moto, la transaction fut rapide et bonne pour moi, j'avais une partie cycle oscillante de cross avec sa boite cross, j'ai tout remonté, et j'ai fait du cross avec !
j'achetais pour 3 fois rien, une Bonnie, pour aller au boulot, puis une autre...
on arrivait a une époque charnière, j'étais connu à Champigny, mon père avait un hangar, les voisins, et autres se débarrassaient de leur vieilles motos, 1000 René Gillet, DKW de l'armée allemande, etc, on allaient faire les cons avec dans les anciennes carrières !
je faisais de moins en moins de révision d'anglaises, les motos n'étaient pas encore trop bidouillées, c'était facile à réviser, et elles marchaient bien dans l'ensemble !
le bouclard recevait une semi remorque de motos japonaises en caisse, 3 motos par caisse, 3 caisses en largeur dans la semi, sur 2 étages, il fallait les assembler, et elles partaient tout de suite, a peine fini de monter !
je me suis retrouvé dans un local a part, a assembler des japonaises toutes la journée !
Puis, on recevaient parfois 2 semi- remorques, par semaine et d'autres mécanos m'avaient rejoint, il fallait que ça dépote, et d'un coup, je voyais de plus en plus, le midi, des motos rouler dans Paris, mais des japonaises !
c'était le début de la fin programmée des anglaises !
ça sentait la débâcle, au bouclard aussi, on m'a changé d'affectation temporairement... fossoyeur d'Enfield !
1968 - 18 ans, j'ai mon permis, je chargeais dans un Peugot D4 A, (l'ancetre du J7) des tonnes de pièces de Royal Enfield... ça me faisait mal au cœur, mais p'tin c'était lourd,
et j'allais vider ces trésors dans une péniche amarrée aux quais du port de Gennevilliers !
j'aurai bien été tenté dans soustraire, hé, hé, mais !
j'y suis resté un an, en tout .
et .... j'ai acheté ma première japonaise !
Donc Jean-Marc m'a prévenu, qu'a partir de là, ça ne vous intéressait plus !
Merci de votre interet
Dernière modification par TRITON WILD le 23 févr. 2017, 20:43, modifié 1 fois.
Merci Tioui!
Comme dirait l'autre: "Merci pour ce moment"
Dans une autre veine, mais là, c'est en mode "Rural", y'avait le père Pionneau , agent BSA à Chemillé dans le Maine et Loire. Le bouclard était plein d'encours, à tel point qu'il travaillait en partie le cul sur le trottoir !
Il avait notamment un moteur neuf en caisse de B 33 que le client n'était jamais venu chercher... plus une multitude de +/- épaves...
Y'avait 2 types de pneus dispos: K 70 pour l'arrière et ligné pour l'avant Si tu voulais autre chose, tu te debrouillais !
De toutes façons, on était étudiants et on avait les poches vides... on roulait avec des épaves mais on était respectés par ce vieux bonhomme d'au moins 50 ans
O tempora o mores !
c'est deja fini. dommage je me sentais rajeunir.tres chouette cette tranche de vie.
Pour te remercier, je te paye un Martini a l'iron biker. Blanc ,je presume?
Gaaazzz!!