Ici nous parlons de motos anglaises classiques.
Nous ne sommes ni un club ni une association. Ce site est le travail d'amis passionnés qui partagent leurs connaissances dans la convivialité et la tolérance. Ce site est ouvert à tous mais pour des raisons de transparence vous devez vous inscrire !!
Le site est gratuit et il grandit si chacun participe, vous pouvez tous participer soit par une page album sur votre moto, soit par un sujet technique lors d’une réparation, soit en scannant un catalogue …… Vous avez, ici, la possibilité de ne pas être un simple consommateur mais un acteur, merci de donner un peu de votre temps …
Elmo, aujourd’hui commencent les premieres pluies de l'hiver.
Tu as deja arrive a la maison pour reposer tes vieux os a chaud?
PS: Je t'ai suivi depuis le debout ton voyage avec la B31, te lire m'encourage beaucoup a déménager a Carmela de Bermeo a Madrid en route sur elle par des petites routes mal asphaltées qui traversent trois chaines montagneuses tres solitaire sans a peine couverture du portable et l'une d'elles dépeuplée en 50 Km a la ronde avec troupeaux de loups. Le pire encore plus que les loups qui te surveillent des le lointain, en sont les troupeaux de chiens sauvages (la plus part d'eux mâtins fugitifs), qui sont habitues a harceler aux humains. Et je t'avoue que penser a une panne dans cet endroit tout seul me fait beaucoup de peur parce qu'il y a longtemps, quand j’étais plus jeune et je roulais sur ce sorte de routes seul sur ma HD j'ai pu éviter l'attaque des mâtins sauvages avec l'aide de l'accélérateur. Il me manque un bon copain de route que m'encourage pour enfin me décider a commencer ce voyage ou avoir ton courage pour partir seul..., tu est mon heros!
Ca se termine..... J'ai quitté Marseille plus tôt que prévu car la pluie menace aujourd'hui dimanche et pour la semaine (en gros).
Je comptais faire Marseille-Toulouse d'une traite mais j'ai fini par me résoudre à m'arrêter chez ma douce à Albi.
Je suis passé par Arles et le piémont Cévenol : Ganges , le Vigan , le cirque de Navacelle , le Caylar , Ceilhes et Rocozels , Camarès , Saint Sernin sur Rance.
390 kms . C'est beaucoup trop en B31, je suis arrivé crevé et je n'ai pas eu le temps d'apprécier les splendides paysages par lesquels je suis passé.
Bon on va dire que ça me sert de repérage, mais il faudrait faire la même chose en 2 trajets (200/250 kms paraissent un max).
Demain je rentre chez moi à Colomiers, je vais laisser la bestiole se reposer puis retoucher le réglage culbus (qui font beaucoup de bruit).
Le totalisateur du compteur s'est bloqué 535 miles depuis mon départ de chez moi et je ne peux pas trop savoir combien fait la boucle que j'ai faite. Ça doit tourner autour de 1100/1200 kms.
En tout cas sauf ce que j'indique ci-dessus, la B31 est l'outil idéal pour faire des longs trajets comme ça . C'est les jambes et les cervicales et les yeux et ... du pilote qui fixent la limite.
Bravo Elmo.
Tu soulignes l'inconvénient des coulissantes quels que soient le modèle ou la marque.
C'est sympa mais éprouvant pour nos vieillissantes carcasses. Surtout si cette carcasse est encombrante.
Er j'te cause pas d'une rigide/parallèlo en duo !
200 bornes semble effectivement une dose quotidienne maximale raisonnable.
La coulissante, c'est l'aristocratie de la BSA. Bon, c'est un peu fatiguant, certes, mais c'est vraiment ce qu'il y a de plus plaisant. Les oscillantes, plus confortables évidemment, participent d'une autre époque, d'une autre façon de penser la motocyclette, plus moderne, mais déjà annonciatrice du déclin inexorable des motos et de la société en général. Rouler en BSA coulissante, c'est restituer à la machine son élévation spirituelle, sa participation à un monde meilleur, et placer son pilote auprès des penseurs du siècle des lumières. Accessoirement, c'est également aider la vente en gros volumes de la crème Nivéa, celle qui apaise les cul les culs les plus martyrisés.
Tu as bien fait Elmo, 390 Km c'est un peu dur sur ce sorte de motos a notre âge mais c'est encore pire rouler sous un manteau de pluie pendent 200 Km seul et par routes solitaires, sans oublier que possiblement l’entrée a Toulouse toujours est compliquée et les freins de la B31 ne sont pas faits pour le trafic de nos jours, surtout quand il y a des gents que conduisent d'une maniere peu previsible sous la pluie. Je suis tres content pour toi, pour le voyage que tu viens de parcourir et de que ton voyage ait finit parfait.
Je me souviens toujours de Ramon qui disait qu'il prenait la route sans avoir prévu d'autre chose que partir a l'aube et de trouver un bon endroit pour dormir (préférablement un lit), avant de midi. Il ne parlait jamais des longueurs des trajets sinon de s'amuser de la route et de l'experience de piloter sa G350, partir en principe avec l'idee d'arriver a une ville avec une officine de tourisme ou pouvoir demander des adresses ou pouvoir passer la nuit (la vielle école du vis a vis en fois des app de portable), mais sans ecarter l'idee de prolonger son voyage si la moyenne de vitesse avait été haute et il se sentait a l'aise sur la moto et lui faisait plaisir la route, ... ou le contraire, de finir la route qu'il avait prévu en principe subitement dans le cas de traverser un petit village épatant (bien pour son architecture, son environnement, le paysage ou leurs paysans), de faire un petit arrêt pour demander sur un endroit ou passer la nuit, et de le trouver d'y passer-là la nuit de meme s'il n'avais pas parcouru que 50 Km après de son départ. Quand je lui écoutais (il y a longtemps), je rêvais avec la future promise de pouvoir faire moi-meme un jour une chose semblable, et puis, après de plus de dix ans, est venue Carmela et le reve s'est fait realite, mais de parfois je dois vaincre mes peurs encore.
Apres de Ramon c'est toi qui s'est distingué. Je garde un tres beau souvenir de ta visite a Bermeo sur la B31 et de ton long voyage de retour a Toulouse dans le meme jour avec une moto fumante avec syndrome de dépendance demandante de l'huile en doses tres hautes, je me sentais tres inquiet pour toi, et de si tu serais capable de satisfaire les besoins d'huile de ta moto...., mais enfin, tu est y arrive et surement que malgré de t'avoir esquinte ta sante et tes os dans la route, et qu'apres d'arriver le moteur de ta B31 s'est mort (brave et noble moto qui a donne tout pour ne te laisser tombe sur la route), je presume que maintenant tu gardes aussi un beau souvenir de ton voyage de retour et que tu te sens tres orgueilleux de ta moto.
En retournant a ce que disait Ramon. Avec Carmela en mon voyage de test a Nogaro il y a 2 ans, j'ai tire des conclusion de leurs paroles (plus de dix ans apres), que j'aimerais confronter avec toi (le plus experimente que je connais). Pour s'amuser de nos motos, ce sorte de motos d'avant guerre ou tres anciennes avec magneto, cadre coulissant ou rigide et une vitesse de croisière de 80-90 Km/h au maximum, il faut le premier avoir du temps libre, n'en s'exiger pas de rouler sur elles plus de 6 heures au jour sauf exceptionnellement et choisir des trajets entre 200-250 Km (et peut etre de 300 Km en dépendant de l'epoque de l'annee et si nos os nous le permettent), sur petites routes peu fréquentées avec peu de trafic (surtout lourd), t, apres il faudra prevoir 2 heures pour trouver un endroit pour dormir, décharger la moto, prendre une douche, aller a manger a l'heure a table, et apres commencer la visite: 1 heure pour reposer la digestion (sous l'ombre d'un arbre ou en se promenant pour la ville), 2 heures pour classer tout l'équipage, faire le linge des vêtements en sueur et entretenir la moto pour la tenir prête pour la route au suivante aube (l'inspection de tout pour detecter possible deserrages, fuites d'huile, inspection de l'embrayage, de la tension et l’état de la chaîne primaire donc la plupart des fois sur ce sorte de motos c'est simple, tension de la chaîne secondaire, alignement de la roue derrière,...), et puis il ne restent que 3 heures pour dîner tôt et puis 2 heures pour se coucher.
Il s'agit d'une autre maniere de vivre la moto ou Il n'y a pas de place pour l'ennui!
PS: a mon avis tu as decide faire le voyage un peu en retard dans une époque ou les jours sont beaucoup plus courts. Je suis venu vendredi dernier a Madrid sur la BMW R100RT. Je suis parti a 16:00, a 19:00 le soleil commençait a se coucher, a 20:00 je dus traverser le port de Somosierra la nuit et je suis arrive a 21:00 chez moi la nuit close (mais sur la AP 1 allumée sous les lampadaires a 25 Km en ronde aux alentours de Madrid). Je n'ai pas tenu en compte l'epoque de l'annee et je suis parti trop tard, mais bon, sur une BMW R100RT avec son enorme carénage et le chaleur des cylindres sur les pieds qui monte au long des jambes, peu ou rien importe le froid, la pluie et la nuit si ne se combinent pas la pluie et la nuit.
J'accepte qu'il y a beaucoup de manieres de vivre et d'entendre la moto, autant que motos et motards. Je n'en discute aucune. Pour les voyages longs je choix la Norton à printemps, l’été et l'automne, pour rouler sur les routes nationaux les moins importants de 2 sens, si bien elle s'en comporte tres bien a 130 Km/h sur l'autoroute je les evite donc la Norton pour moi c'est un moyen pour me jouir de la route. La Royal Enfield à printemps et l'automne (elle ne soporte pas le chaleur d'ete), pour rouler sur les routes secondaires, peu fréquentées et de parfois mal asphaltées, en suivant la philosophie de Ramon de rouler calme en se jouissant du paysage et de la route sans tenir en compte le temps du voyage sinon le voyage en soi-meme. El la BMW pour tous les temps, pour tous les routes et aussi quand j'ai envies de voyager sur une moto mais je me sens presse d'arriver le plus tôt possible, en ce dernier cas, j'entends la moto comme un magnifique moyen de transport, rapide et fiable que de parfois remplace a la voiture (ou je me sens prisonnier, me manque l'air et je dois baisser la vitre pour respirer).
Pachi a écrit : ↑19 oct. 2025, 13:11
En tout cas sauf ce que j'indique ci-dessus, la B31 est l'outil idéal pour faire des longs trajets comme ça . C'est les jambes et les cervicales et les yeux et ... du pilote qui fixent la limite.
Très belle traversée ! surtout à cette période.
C'est à faire envie.
... et qu'en est il des vibrations dans les poignets et les pieds ?
Chez moi c'est surtout à ce niveau qu'est ma limite.
As tu des astuces ? , car je pense que les B31 ça vibre vraiment et ce n'est pas des semelles caoutchouc et des grippes à pointes qui amortissent suffisamment.
Je ne suis pas trop d'accord, ça ne vibre pas tant que ça.... c'est pas une Laverda calée à 180°.
La grosse masse du vilo doit compenser assez bien.
Non vraiment, c'est insensible, et je n'ai pas de problème avec ça.
Les chaos de la route avec la suspension coulissante, par contre, est beaucoup plus inconfortable. Ça te crée une tension dans les bras, les épaules, la nuque, les cuisses, qui finissent par devenir douloureux, mais rien d'insurmontable si on ne dépasse pas 300 bornes en une journée.
Je n'ai pas d'embout soit disant amortissant au guidon et je roule en chaussures à semelle pas très épaisse. Et tout va bien.
De toute façon, il ne faut pas s'attendre au confort d'une grande routière moderne japonaise ou allemande. On parle d'un engin de 1953 qui n'était pas prévu pour d'aussi longues virées.
Ça y est, je suis à la maison et même pas mouillé. Même si le temps est gris ici et qu'ils promettent de la pluie demain.
Vidange de la BSA, et demain réglage (compliqué) de ces culbus de malheur qui m'ont bien cassé les oreilles.
Jivaro a écrit : ↑19 oct. 2025, 13:00
La coulissante, c'est l'aristocratie de la BSA.
Monseigneur, loin de moi était l'idée de vous laisser à penser que je titillais vos convictions religieuses...
Je ne pensais qu'au bien être de frère Elmo dont l'avancée en âge n'est plus un secret (quoiqu'en disent les tabloïds),
et dont le séant semble crier grâce bien plus tôt sur la route qu'auparavant...
elmo a écrit : ↑19 oct. 2025, 15:13
Ça y est, je suis à la maison et même pas mouillé. Même si le temps est gris ici et qu'ils promettent de la pluie demain.
Vidange de la BSA, et demain réglage (compliqué) de ces culbus de malheur qui m'ont bien cassé les oreilles.
Oui, et d’après ces jours de carillonnement continu finissent pour se comporter pareil a des petits marteaux qui tapent directement contre ton cerveau..., mais c'est l'ancrage directe du moteur sur le cadre qui transmet les vibrations des culbuteurs au cul en ascendant par le dos pour finir dans le crane qui fait de caisse de résonance qu'amplifie les vibrations, ..., a mon avis, t’entêter en les régler pour réduire son bruit sera comme pisser dans un violon.
J'ai du mal les régler et le bruit est maintenant bien présent. Mais avant, ce bruit n'existait pas.
Donc il y a moyen de bien les régler et je vais m'acharner et obtenir ce bon réglage.
C'est une procédure un peu compliquée mais rien de mystérieux. Je n'ai pas du bien le faire, je vais le refaire mais mieux.