Ceux qui me connaissent savent que j'aime la mécanique classique et que j'adore mes 3 anglaises avec lesquelles je roule beaucoup: ma Norton Featherbed Commando (celle qui va vite), mon Seeley Mk2 /AJS 7R (celle qui est légère comme une plume) et ma fidèle Jag (la plus belle de toutes).
Oui, mais... avec l'âge, je me suis mis à apprécier la douceur transalpine, sa cuisine, ses routes poudreuses, son Mugello, ses ragazze (non, elles je les ai toujours pratiquées); et pour faire court, comme j'ai toujours été attiré par la beauté, à l'automne 2022 je me suis offert une jolie Ducati 860 GTS bleue, avec laquelle j'ai fait 15000 bornes en 2023, dont un voyage de 3500km en 8 jours à travers le Luxembourg, les Vosges, la Forêt Noire, la Suisse et ses nombreux cols, pour aller rendre visite en Emilie Romagne à un mec sympa.
Contrairement aux prévisions de TOUS mes soi-disants amis, la GTS n'a pas eu le moindre raté de tout le voyage et s'est avérée confortable, coupleuse et hyper agréable dans toutes les situations.

Le petit gars qui se débrouille pas trop mal.

En haut du col de la Furka.
Le problème, c'est que je ne me suis pas arrêté là...
Il y a deux mois, j'ai succombé à la tentation, cassé mon cochon, et... depuis lors je vénère une icône, qui s'avère encore plus fantastique à piloter qu'à regarder.
J'espère que vous aurez pitié de moi et ne m'accablerez pas trop mais... je ne me repens pas, du tout, du tout.

Signé: votre dévoué, Guido Brasletti.