
j'entendais , sur les paddocks , rassemblements, et autres lieux de perdition des quolibets , , persiflages , railleries et lazzi(s) divers ...
je n'en avais cure ; mais quand même , l'homme était parfois meurtri . Il fallait vous le dire : ce sera fait ce soir ...
j'ai très vite compris : certains m'évitaient , on tournait la tête , on supputait on jaugeait l'homme qui paraît-il avait changé ...
c'est vrai !
Et pourtant des amis intimes et même des mackeurs m'avaient mis en garde : comment peux- tu toi ? tu vas souffrir ! tu seras la risée de cette faune motardesque ! "elles " ne t'intéressent donc plus ?
eh bien ,

oh , je ne renie en rien ces chevauchées , ces croupes prometteuses , ce cuir tendre , ces toussotements ou feulements que nous connaissons tous !
Mais s'abîmer dans des chairs adipeuses , aux fragrances éventées , s'en remettre à des à- coups trop connus ,plonger les mains pour titiller , parfois inutilement , et espérer quelques soubresauts poussifs bien que bienveillants ................cela m'épuisait!
je le voulais lui
Oh , je sais , pourquoi me commettre ainsi , à un âge avancé , subir des outrances , m'avilir servilement dans ses bras huileux ?
Et pourquoi pas ?
j"avais dans ma prime jeunesse tenté l'expérience , mais ""il "" m'avait vite déçu , le manque de vigueur, me renvoya à mes primes amours ...........quelle erreur !
Mais je voulais du fort , du vrai , du tatoué , du cri rauque , de la douleur , du broyage de malléole
: j'étais prêt !
Bien évidemment , je ne pouvais me commettre dans quelques "backgrounds " français , j'étais bien trop timide pour ça .... je tentais avec quelques amis des incursions dans ce milieu : le prix trop élevé me rebutait , de plus j'avais quelques doutes sur l'état physique des impétrants ...
je décidais donc , la mort dans l'âme , de quitter la France et de tenter ma chance en Belgique : on m'avait promis une surprise :mais "IL " était là ............tiré à quatre épingles , petit cul , drapé de cuir , et consentant ..........
Trop pleutre pour y aller seul, je me fis accompagner par un connaisseur( ol...c) , fin limier , coutumier du fait ....................
Cette peur indicible me prenait aux tripes ................souvenez vous de votre premier baiser !
j'étais comme un gamin : "il"" était comme je l'avais vu dans mes rêves :
à suivre (après l'apéro
